Le bureau politique du PAM a insisté sur la nécessité de se pencher sur les multiples difficultés et défis auxquels sont confrontés les habitants du monde rural face au problème de la sècheresse. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du week-end (12 et 13 février), qu’un communiqué du MP souligne que les douars et les hameaux du royaume vivent une situation critique à cause du déficit pluviométrique. Le parti du Tracteur a appelé le gouvernement à prendre des mesures d’urgence pour maintenir la stabilité des prix agricoles et du fourrage. Pour ce faire, ajoute la direction du PAM, il faut, d’abord, sanctionner sévèrement les spéculateurs qui tentent d’exploiter ces conditions climatiques pour s’enrichir illicitement.
Dans son communiqué, le bureau politique a indiqué qu’il a reçu des plaintes des citoyens qui protestent contre la hausse, dernièrement, des prix des produits énergétiques. Le PAM a ainsi appelé ses élus parmi les présidents de région, des conseils provinciaux et des communes à soutenir les projets destinés au monde rural. Le communiqué les exhorte notamment à se pencher sur la problématique du manque d’eau en prenant toutes les initiatives pour fournir l’eau potable et d’irrigation aux habitants. Face à la gravité de la situation, la direction du PAM appelle à une réunion d’urgence de la majorité gouvernementale pour essayer de trouver des solutions afin d’atténuer l’intensité de la crise dans le monde rural.
Le quotidien Al Massae rapporte que le Mouvement populaire a, aussi, abordé ce problème en demandant au gouvernement d’intervenir pour réduire les effets de la sècheresse sur les citoyens. Le bureau politique du MP, qui s’est réuni jeudi dernier, a indiqué que cette situation présage d’un année agricole difficile avec la pénurie d’eau, la hausse des prix du fourrage et les répercussions sur le pouvoir d’achat des citoyens. Une situation critique, ajoute un communiqué du MP, qui sera encore plus dure pour les habitants des régions rurales et montagnardes surtout que le mois de ramadan pointe à l’horizon.
La rareté de la pluie, poursuit le bureau politique du MP, a déjà entrainé la mort du bétail dans plusieurs régions, la soif et la baisse du niveau des barrages. Du coup, le parti haraki appelle le gouvernement, les établissements publics et les collectivités locales à élaborer un plan national d’urgence et des programmes régionaux et locaux afin de réduire les effets de la sècheresse. Autant dire qu’il est nécessaire que l’Exécutif présente, dans les meilleurs délais, une loi de Finances rectificative pour réviser les prévisions et les indications initiales et revoir les priorités en fonction de la situation actuelle, conclut le communiqué du MP.