Lors de ces assises, organisées à Salé, Mohamed Ouzzine a promis de conduire son parti à «la victoire électorale» lors des échéances législatives et municipales de 2026.
Avant l’élection de la présidence du Conseil national et du bureau politique, Ouzzine s’est déchaîné en fustigeant tour à tour l’Algérie pour sa farouche hostilité à l’encontre de l’intégrité territoriale –à laquelle elle s’en est prise une nouvelle fois lors d’une réunion de l’OCI à Alger- et au Parlement européen. Des eurodéputés écolos et d’extrême gauche se sont, en effet, arrogé le droit de s’immiscer dans les affaires intérieures du Royaume. Le secrétaire général du MP a nommément cité la France.
Longuement ovationné, Ouzzine a ensuite procédé à l’élection du président du Conseil national, poste qui est revenu par acclamation au député de Safi, Adil Sbaï. Notons qu’il était le seul candidat.
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Les participants, un millier environ, à cette première réunion du Conseil national après le congrès de novembre 2022 ont exprimé la volonté des Harakis de dynamiser les actions partisanes en vue des élections législatives de 2026. Cette ambition a été évoquée par Ouzzine et de nombreux membres du bureau politique (30 personnalités sans les ès-qualités).
La liste des membres du bureau politique communiquée à l’assistance comprend, outre le président Mohand Laenser, de nombreux revenants comme Saïd Amzazi, Driss Sentissi, Mohamed Moubdie, Addi Sbaï, Mohamed Fadili et Hakima El Haite. Des jeunes y figurent également, à l’instar de Fatima Zohra Sentissi, lauréate de l’université Harvard des Etats-Unis. En revanche, l’ancienne ministre de l’Habitat Bouchra Bouchareb ne fait pas partie du bureau politique du MP.