«Toutes les mesures prises et tous les choix importants au sujet de l’économie ont montré que celle-ci s’est rapidement rétablie et que la reprise s’est consolidée grâce aux soutiens accordés notamment au tourisme dont les activités connaissent une forte dynamique», a affirmé le porte-parole en allusion à l’exécution de la première partie de la loi des finances de 2023. Cette loi, faut-il le rappeler, a fait l’objet d’un examen minutieux lors du conseil de l’Exécutif, tenu ce jeudi 13 juillet sous la présidence d’Aziz Akhannouch. Selon Mustapha Baitas, le ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah Alaoui doit s’exprimer ce vendredi 14 juillet 2023 devant les deux commissions parlementaires de l’économie et des fiances pour livrer tous les détails concernant les lois de finances de 2023 et de 2024.
«Il y a eu cette année des résultats excellents au niveau des secteurs qui contribuent à la croissance, à savoir l’industrie, le tourisme et le transport. Il a été aussi relevé une bonne prestation de l’agriculture suite aux dernières pluies qu’a connues le Maroc», a estimé le porte-parole. D’après celui ci, il a été en outre constaté «une baisse de l’inflation, une hausse des investissements étrangers (IDE) et des recettes des Marocains résidant à l’étranger». Et d’ajouter que «toutes les prévisions et les objectifs avancés par la ministère de l’Economie et des finances ont été réalisés lors de ces derniers six mois conformément aux dispositions de la loi des finances 2023».
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«Les recettes (fiscales et autres, NDLR) ont elles aussi connu une amélioration alors que la situation reste imprévisible sous la pression inflationniste et la dépendance à plusieurs économies en particulier à l’Union européenne, à la guerre en Ukraine et les céréales».
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Le porte-parole a conclu en assurant que l’économie nationale «a profité de quatre impacts positifs, citant le retrait du Maroc de la liste grise du GAFI qui a influé sur les recettes des IDE, la sortie du Maroc sur le marché financier international en mars 2022 et la Ligne de crédit modulable (LCM) du FMI accordée au Royaume».