Les mises en garde contre le risque d’instabilité en Algérie, et d’attaques terroristes et de kidnappings à Tindouf particulièrement, se multiplient à l'approche de la très contestée «élection présidentielle» à la coloration vert-kaki (12 décembre 2019). En effet, après l’avertissement lancé le 27 novembre par les autorités espagnoles contre tout déplacement dans les camps de Tindouf, approuvé «du bout des lèvres» et avec un long retard (une semaine après)!, par le régime militaire algérien, une nouvelle mise en garde en provenance cette fois de l’Amérique du Nord vient d'être émise.
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Le gouvernement fédéral du Canada (officiellement le gouvernement de Sa Majesté) a en effet émis une nouvelle note d’alerte, mettant en garde ses ressortissants contre tout déplacement en Algérie, en raison d’un risque très élevé de troubles sociaux dus au très contesté scrutin présidentiel que le régime militaire algérien a fixé pour ce 12 décembre, envers et contre le peuple algérien qui conditionne toute nouvelle élection au départ de tous les résidus du système Bouteflika, dont le chef d’état-major de l’armée Ahmed Gaïd Salah.
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Dans cette note d’alerte, le gouvernement fédéral canadien, siégeant à Ottawa, évoque un risque réel d’ «attaques terroristes», d’"enlèvement"» de ressortissants étrangers voire des actes de "banditisme" particulièrement dans les camps de Tindouf, où des groupes armés liés à des jihadistes scrutent la moindre occasion pour sévir.
Outre Tindouf, la note du gouvernement fédéral canadien déconseille tout déplacement dans les wilayas d'algérie limitrophes du Mali, de la Libye, du Niger et de la Mauritanie.