L’instauration de cette présidence collégiale, la première du genre dans les annales politiques du Maroc moderne, a été introduite par les congressistes dans le règlement intérieur du parti. Cet organe adopté par le conseil national du PAM, par acclamation, est composée de Fatima Ezzahra El Mansouri, Mohamed Mehdi Bensaïd et Salaheddine Aboulghali.
Ce dernier a fait récemment une sortie médiatique fracassante, où il faisait endosser au secrétaire général sortant, Abdellatif Ouahbi, la responsabilité des dysfonctionnements que connaît le PAM.
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Cette structure tripartite avait été recommandée par de nombreux militants du PAM, surtout après que le parti du Tracteur a été éclaboussé par l’affaire du «Malien», concernant un réseau de trafic de drogue international impliquant Saïd Naciri et Abdenbi Bioui, deux figures du parti.
À quelques jours de la tenue du congrès national, Fatima Ezzahra El Mansouri avait fait une sortie dans laquelle elle appelait «au renouveau, au rajeunissement des élites et au changement» à la tête du PAM. Cet appel avait été interprété par les observateurs comme la fin du «règne» d’Abdellatif Ouahbi, qui a renoncé à briguer un second mandat.