Depuis le discours du trône de l’année dernière, la diplomatie marocaine n’a cessé de glaner des acquis stratégiques dans sa défense de la cause nationale. Le nombre de pays européens qui soutiennent la marocanité du Sahara augmente de jour en jour, les pays d’Amérique latine dénoncent le séparatisme et les Africains conservent leur cohésion pour contrecarrer les attaques des partisans des séparatistes au sein de l’Union africaine (UA).
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du vendredi 28 juillet, que grâce à la diplomatie avisée du Roi Mohammed VI, 100 pays récusent l’Etat fantoche parrainé par l’Algérie et considèrent le plan d’autonomie marocain comme une solution réaliste pour mettre fin à ce différend régional.
Un constat que relaient les participants au «séminaire académique international sur l’autonomie territoriale» qui s’est déroulé à New York en affirmant que l’initiative marocaine est considérée comme l’un des modèles le plus avancé au monde. L’ambassadeur représentant permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, a indiqué que l’expérience de l’autonomie territoriale a réussi dans plusieurs régions du monde, a instauré la paix et contribué à nourrir l’espoir. Après le discours du trône de l’année dernière, le conseil de sécurité a approuvé la résolution 2654 qui recommande à toutes les parties de reprendre les négociations pour parvenir à une solution politique.
Le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué dans lequel il indique que le Maroc soutient les efforts du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé spécial Staffan de Mistura dans le but de relancer le processus des tables rondes sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie et dans le respect total de l’intégrité territoriale du royaume. Avant le discours du trône de l’année dernière, les responsables marocains avaient accueilli le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Aviv Kochavi au cours d’une visite considérée comme la première du genre dans l’histoire des relations entre les deux pays.
Avant le discours royal de cette année, le roi Mohammed VI a reçu une lettre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, annonçant la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara. Toutes les analyses et les lectures politiques s’accordent à dire que cette reconnaissance est la résultante d’une vision royale qui contribuera à établir la paix dans le Moyen Orient et à accélérer la recherche d’une solution au différend autour du Sahara marocain.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que sur le plan africain, le conseil exécutif de l’UA a refusé d’adopter le projet «Stratégie et cadre politique pour les partenariats des pays de l’UA». Lequel projet était initié par l’Algérie et les pays qui la soutiennent visant à institutionnaliser la participation de certaines entités parmi lesquelles se trouve le Polisario. Avant cet épisode, la tentative de l’Algérie et de l’Afrique de Sud de présenter la candidature de la république fantoche au poste de premier adjoint du président périodique de l’Union africaine, a échoué. D’un autre côté et depuis la dernière visite de Mistura dans les camps de Tindouf, l’embrigadement des enfants par le Polisario a été dénoncé par plusieurs associations dans le monde.
La coalition civile pour la protection des enfants de Tindouf, qui comprend 120 associations éducatives, a tiré la sonnette d’alarme sur l’enrôlement des enfants par la milice polisarienne. Dans une lettre adressée au sommet sino-arabe, le roi Mohammed VI a mis l’accent sur les défis qui menacent la sécurité et la stabilité dans la région arabe à cause des politiques et des agissements de certains pays arabes envers d’autres. Et le souverain de rappeler aux participants de respecter le bon voisinage et la souveraineté des pays ainsi que leur unité territoriale et de s’abstenir de s’immiscer dans leurs affaires intérieures.