La situation au Kazakhstan est «stable et sous contrôle», selon l’ambassadrice de ce pays au Maroc

Saulekul Sailaukyzy, ambassadrice du Kazakhstan au Maroc, revient, ce 10 janvier 2022, sur la situation «stable et sous contrôle» qui prévaut désormais dans son pays, après une semaine d'émeutes. . Brahim Moussaaid / Le360

Le 10/01/2022 à 18h47

VidéoLa situation au Kazakhstan où «des troubles ont fait 150 morts parmi les civils est actuellement stable et sous contrôle», a déclaré, ce lundi 10 janvier 2022, l’ambassadrice du Kazakhstan au Maroc, Saulekul Sailaukyzy dans un entretien avec Le360.

L’ambassadrice kazakhstanaise au Maroc a qualifié «d’actes terroristes les troubles commandités, selon elle, par des individus venus à Almaty», la plus grande ville et ancienne capitale du pays. «C’est la plus grave crise qu’a connue le Kazakhstan depuis 30 ans», a déclaré Saulekul Sailaukyzy en poste à Rabat depuis mai 2021.

L’analyse, selon elle, a démontré que «le Kazakhstan a été confronté à une agression armée de groupes terroristes bien coordonnés et entraînés à l’étranger». Les médias internationaux ont indiqué pour leur part que les autorités kazakhstanaises ont annoncé, dimanche dernier, avoir arrêté près de 6.000 personnes en lien avec les émeutes meurtrières qui ont secoué cette semaine le plus grand pays d'Asie centrale.

Selon ces médias, c’est la hausse du prix gaz qui a été à l’origine de ces troubles. D’après l’ambassadrice, Kassym-Jomart Tokaïev, le président du Kazakhstan, pays musulman, «a été obligé de solliciter le déploiement, par les Etats membres de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) de 2.500 membre des forces de maintien de la paix pour aider à stabiliser la situation».

Evoquant les relations de son pays avec le Maroc, l’ambassadrice a émis le vœu que les deux pays puissent développer leur coopération dans les domaines économiques comme le commerce, le tourisme, l’agriculture, le transport, la logistique et l’économie verte.

Il faut rappeler qu’en 2021, la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays se sont élevés à quelque 96 millions de dollars.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 10/01/2022 à 18h47