Le dossier de la SAMIR continue de défrayer les chroniques et de faire réagir société civile et partis politiques. Mardi 3 janvier 2023, le groupe du Parti du progrès et du socialisme (PPS) à la Chambre des représentants a adressé une lettre écrite à Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, concernant le développement de l’affaire d’arbitrage sur le dossier de la SAMIR.
Dans cette lettre, le président du groupe parlementaire du PPS à la première chambre, Rachid Hammouni, interroge aussi la ministre sur les mesures prises par son département pour «préserver les intérêts nationaux» qui dépendent de cette affaire, et plus précisément la pertinence de la plaidoirie sur ce dossier. Aussi, il a mis l’accent sur l’importance de cette procédure dont l’aboutissement positif permettrait d’éviter au pays davantage de pertes.
Lire aussi : La tutelle examine plusieurs scénarios avec des investisseurs étrangers pour réactiver la Samir, affirme Leila Benali
Dans le même sens, le président du groupe a soulevé les répercussions de cette affaire sur la trésorerie de l’Etat. Il a d’ailleurs rappelé le montant des dédommagements (qui s’élève à 1,5 milliard de dollars) réclamés par le groupe Corral Holdings, actionnaire majoritaire de la SAMIR, auprès du Centre international pour le règlement des différends liés à l’investissement (CIRDI).
Il a aussi rappelé que la bataille judiciaire entre l’Etat marocain et le groupe Corral Holdings, qui se poursuit depuis le 14 mars 2018, ne concerne pas uniquement la survie de cette raffinerie, mais toute la sécurité énergétique du pays.