La révision de la TNR tarde à voir le jour: Ait Taleb pointe la responsabilité de la CNOPS

Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale. . DR

Revue de presseKiosque360. Dans une réponse à une question écrite au Parlement, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, impute la responsabilité du retard de la révision de la tarification nationale de référence (TNR) à la CNOPS. Les détails dans cette revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 17/10/2022 à 22h04

Le 13 janvier 2020, sous l’égide de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM), la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et les professionnels de la santé ont procédé à la signature de trois conventions pour la révision de la tarification nationale de référence (TNR). Ce tarif est utilisé comme base pour le remboursement des frais de santé dans le cadre du régime de l’Assurance maladie obligatoire (AMO).

Ces trois conventions prévoient l’augmentation de la tarification nationale de référence pour la consultation chez les médecins généralistes. Fixée jusque-là à 80 dirhams, elle devait atteindre 150 dirhams. Idem pour la TNR da consultation chez les médecins spécialistes, qui devait également être augmentée, en passant de 150 dirhams à 250 dirhams, rappelle le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 18 octobre.

Plus de deux ans après la signature des trois conventions, cette révision de la TNR tarde encore à voir le jour. Ce retard, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb l’impute à la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS). En réponse à une question écrite d’une députée PPS, le ministre explique que la Caisse dirigée par Abdelaziz Adnane refuse encore de signer ces conventions.

Quand la CNSS et les professionnels de la Santé avaient signé sous l'égide de l’ANAM les trois conventions en janvier 2020, la CNOPS avait justifié son refus par les impacts négatifs de la revalorisation de la TNR sur les régimes de l’assurance maladie obligatoire (AMO), les couvertures complémentaires, les régimes subventionnés par l’Etat et la mutuelle des Forces armées royales, rappelle le quotidien Al Akhbar.

Toujours dans le cadre de sa réponse à la question de la parlementaire, Khalid Ait Taleb précise que l’ANAM avait déjà réalisé une étude sur l’impact financier desdites conventions sur les organismes gestionnaires de l’AMO. Une étude qui n’est pas parvenue à convaincre la CNOPS pour rejoindre les signataires des trois conventions.

Par Khalil Rachdi
Le 17/10/2022 à 22h04