La nomination d’un nouveau secrétaire général au ministère de l’Education passe mal

Chakib Benmoussa, ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, à la Chambre des représentants le 18 juillet 2022. . MAP

Revue de presseUne nouvelle polémique est née au sein du ministère de l’Education nationale au sujet de la nomination d’un nouveau secrétaire général dont le nom ne figurait pas sur la liste des candidats convoqués aux épreuves orales. Voici le récit qu’en fait Al Akhbar, source de cette revue de presse.

Le 14/04/2023 à 19h44

L’annonce, jeudi 13 avril, de la nomination en conseil de gouvernement d’un nouveau secrétaire général du département de l’Education nationale suscite la polémique dans les rangs des cadres du ministère que dirige Chakib Benmoussa.

Al Akhbar, dans sa livraison de ce week-end des 15 et 16 avril, affirme que le nom de l’heureux élu, Younes Sehimi, ne figurait pas sur la liste des candidats retenus pour passer les épreuves orales, le 17 février dernier, devant une commission spéciale.

Des sources au sein dudit ministère ont précisé que ce département a décidé de choisir le secrétaire général en dehors de la liste des candidats retenus et que ce choix a été validé en conseil de gouvernement. Une démarche légale, ajoute la publication.

D’autres n’en démordent pas et estiment que le ministère doit rester fidèle aux lois, et notamment à l’article 4 de la loi organique 12-02 qui stipule que, pour ces postes à responsabilité, chaque ministère, après pré-sélection et après en avoir informé le chef de l’Exécutif, doit mettre en place une commission dédiée qui à son tour procède à une première sélection de 7 candidats qui remplissent les conditions requises.

Après cette étape, les candidats retenus sont conviés à exposer leurs dossiers et dévoiler leur plan de travail selon la nature de la mission. En fin de compte, cette même commission porte son choix sur un maximum de trois profils et présente un rapport détaillé au ministre concerné.

Pour en revenir à cette histoire, Al Akhbar révèle que le ministère de Chakib Benmoussa n’a pas été convaincu par les cinq candidats retenus et a décidé d’avoir recours aux articles 4 et 5 de ladite loi pour trancher. Younes Sehimi, rappelle le journal, a déjà été cadre à l’Inspection générale du ministère des Finances (IGF), mais aussi au cabinet de Ahmed Lahlimi au Haut commissariat au plan (HCP).

Ayant quitté l’USFP pour l’Istiqlal, il avait rejoint le cabinet de Nizar Baraka au moment où ce dernier était à la tête du ministère de l’Economie et des finances.

Par Fatima Moho
Le 14/04/2023 à 19h44