"La joconde marocaine": L'Istiqlal défend Chabat

Hamid Chabat, secrétaire général, du parti de l'Istiqlal.

Hamid Chabat, secrétaire général, du parti de l'Istiqlal. . Brahim Taougar - Le360

Le parti de l'Istiqlal a réagi aux accusations portées contre son SG au sujet de la disparition présumée d'une oeuvre de l'artiste peintre Mariano Bertuchi du siège du PI à Tétouan. Le parti compte engager des poursuites judiciaires contre ses diffamateurs.

Le 13/11/2014 à 10h03

Le parti de l'Istiqlal compte engager des poursuites judiciaires contre les propos diffamatoires dont son SG Hamid Chabat fait les frais, suite à la disparition présumée d'un tableau de l'artiste peintre espagnol Mariano Bertuchi du siège du PI à Tétouan. C'est ce qui a été décidé à l'issue d'une réunion de son Comité exécutif, dont les membres se sont penchés sur les accusations de “vol” et d'“abus de confiance” pour lesquelles l'Association de lutte contre la corruption poursuit Chabat en justice.

Réaffirmant la position de Hamid Chabat exprimée dans des déclarations à Le360, le Comité exécutif estime qu'il s'agit d'une campagne de dénigrement faisant partie d'un complot bien ficelé et orchestré par des partis dans le cadre de calculs politiciens étroits.

La réalité, selon le Comité exécutif du PI, est que l'oeuvre connue sous le nom de “La joconde marocaine” fait partie de l'héritage historique de la nation. Elle est aussi une propriété du parti de l'Istiqlal d'un point de vue légal. Cette oeuvre, qui a commencé à montrer des signes de détérioration, a été déplacée du siège du parti à Tétouan vers le siège central à Rabat pour être soumise aux bons soins d'un expert qui assurera sa restauration. Elle sera exposée à nouveau, une fois ce travail fini.

Le Comité exécutif de l'Istiqlal souligne que le déplacement de ce tableau a été décidé suite, notamment, à la disparition et au pillage d'une grande partie du patrimoine historique du parti et de ses militants dans la province de Tétouan.

Par Fatima Moho
Le 13/11/2014 à 10h03