La présidente du Conseil de la capitale administrative, municipalité des plus importantes du Royaume, est l’objet d’une plainte déposée auprès du tribunal administratif par la Fédération de la gauche démocratique (FGD). Cette dernière reproche à la RNIste Asmaa Rhlalou d’avoir amendé le règlement intérieur du Conseil «dans le but de limiter le droit de parole des conseillers de la FGD», lors de chacune des trois sessions du Conseil, selon Omar Hayani, un des élus locaux de ce parti.
Lire aussi : «Illégal et injuste»: les Rbatis s’opposent au retour du sabot d’immobilisation des véhicules
Adopté légalement par la majorité acquise à la cause de la présidente, l’amendement en question conditionne le nombre de questions écrites de chaque formation politique par le nombre de ses élus siégeant au Conseil communal. «Cet amendement nous réduit au silence, car sur la base du quota représentatif électoral, les conseillers de la FGD n’auront dorénavant le droit qu’à une seule question écrite lors de chacune des trois sessions annuelles», a dénoncé Omar Hayani.
Par cette plainte, la FGD requiert du tribunal administratif l’invalidation de cette modification dans les textes réglementaires du Conseil. L’audience au tribunal est prévue le 5 mai 2023, a-t-on indiqué. Le360 a tenté, en vain, de joindre au téléphone la maire de Rabat, afin obtenir sa version des faits.