Les renseignements fournis par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont contribué à éviter à l’Espagne, et particulièrement aux présides de Sebta et Melilla, de graves attentats terroristes.
La DGST a également délivré au voisin du nord une base de données qui lui a permis de démanteler plusieurs réseaux de trafics illicites. Dans un rapport publié le dimanche 13 octobre, des responsables militaires espagnols dans les deux présides se sont félicités de l’efficacité de la coopération sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne.
Une coopération étroite, qui a permis d’interpeller au cours de cette année 405 individus, dont 9 sont accusés de terrorisme, relaie Assabah de ce mardi 15 octobre.
Le chef du commandement de la Guardia Civil, Artur Ortega Navas, a insisté sur le rôle capital des appareils de sécurité marocains, et particulièrement sur celui de la DGST dans le renforcement de la sécurité des frontières et la lutte contre le terrorisme.
Il a, de plus, indiqué que la Guardia Civil avait démantelé 11 organisations criminelles, et saisi plus de 1.800 kg de haschich et 42 kg de cocaïne, ainsi que des biens d’une valeur de 9,6 millions d’euros, ce qui explique, a-t-il ajouté, toute l’importance des efforts déployés dans la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée: «Cette coopération a contribué à déjouer de potentielles menaces terroristes qui ciblaient Melilla et les zones avoisinantes; les appareils de sécurité marocains sont considérés parmi les plus importants partenaires de l’Espagne en matière de lutte contre le terrorisme», a aussi affirmé Artur Ortega Navas.
La coopération sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne ne se limite pas à la lutte contre le terrorisme, et s’étend aussi aux réseaux d’immigration clandestine, indique Assabah.
En effet, selon le chef du commandement de la Guardia Civil, «la coopération entre les deux pays en matière de sécurité n’est pas seulement une question de protection des frontières mais s’étend à un spectre plus large pour constituer un bouclier protecteur contre les menaces terroristes qui ciblent de manière générale la continent européen».
Pour Artur Ortega Navas, grâce aux efforts conjoints et à leurs échanges d’informations, les services de renseignement des deux pays ont réussi à déjouer plusieurs attaques terroristes, et à démanteler des cellules extrémistes qui cherchaient à déstabiliser la région.