Les membres de la Chambre des conseillers ont voté le PLF 2026. Les parlementaires de la majorité (RNI, PAM, Istiqlal) se sont félicités de la teneur de ce texte qui table sur une croissance de 4,2 % et prévoit une reprise des investissements, une stabilité macroéconomique et le maintien des politiques publiques.
Selon cette loi, le déficit devrait reculer à 4,5 % du PIB en 2025 (contre 4,9 % en 2024), tandis que la dette publique devrait amorcer une légère décrue en 2026, passant d’environ 67 % à 66 % du PIB. Pour Mohamed Amori, conseiller parlementaire de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), les amendements apportés par la représentation du patronat ont permis d’élaborer des mesures positives, telle la baisse de la TVA sur le bois, le zinc, l’aluminium et les produits du secteur de la finance.
Présenté comme un texte de continuité par le gouvernement, il a été perçu par l’opposition comme un projet manquant d’audace et d’innovation. Khalihenna El Karch, parlementaire de la Confédération démocratique du travail (CDT), estime que ce texte est «incapable d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens» et n’apporte «pas de changement par rapport à la vie quotidienne» du Marocain.
Après la validation de plusieurs amendements, ce PLF 2026 sera réexaminé demain, vendredi, en deuxième lecture par la Chambre des représentants avant son adoption définitive.








