Selon un communiqué du CSPJ relayé par Al Ahdath Al Maghribia, ces nominations concernent 15 postes, soit 6,66% de l’ensemble des postes de responsabilité judiciaire. Préalablement, le Roi Mohammed VI, en sa qualité de président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, avait approuvé la nomination de plusieurs responsables judiciaires dans diverses juridictions du Royaume.
Ce mouvement est marqué par la nomination, pour la première fois, de sept magistrats, dont quatre ont été désignés comme magistrats de siège, et trois comme magistrats du parquet. D’autres postes ont été attribués à des magistrats occupant actuellement des missions à différents niveaux.
Ces magistrats ont été affectés dans les cours d’appel d’El Jadida et Oujda, ainsi que dans les tribunaux de première instance de Tiflet, Sidi Ifni, Salé, Fès, Ouezzane, Guelmim, Midelt, Tiznit, Smara, Témara et Tinghir.
Dans son communiqué, le CSPJ indique que ces «nominations visent à injecter du sang neuf dans les postes de responsabilité, à même d’améliorer l’efficacité des tribunaux et de renforcer la confiance du public dans la justice».
Ces nominations interviennent suite à une vacance dans certains postes de responsabilité, après le décès d’un magistrat de la Cour d’appel, ainsi que la demande de dispense de leurs fonctions judiciaires effectuée par deux autres magistrats.
D’autres magistrats se sont vus attribuer de nouveaux postes, alors que se profile l’ouverture du tribunal de première instance de Sidi Ifni.
Pour Al Ahdath Al Maghribia, le communiqué du CSPJ vient démontrer le fait que cette vague de nominations de responsables judiciaires dans ces tribunaux provoque la vacance d’autres postes dans certaines juridictions de première instance, avec, en plus, le relèvement de leurs fonctions de deux magistrats du Parquet.
Ce mouvement concerne deux premiers présidents de Cours d’appel, qui occupaient la fonction de président d’un tribunal de première instance, auxquels il faut ajouter neuf présidents de tribunaux de première instance, dont cinq occupaient une fonction identique, ainsi que quatre procureurs du Roi, dont l’un occupait auparavant un poste similaire.
Dans ce même communiqué, le CSPJ souligne que «ces nominations visent à réaliser une plus grande transparence dans la gestion ainsi que la poursuite de ce mode de sélection de responsables judiciaires, capables d’accompagner la stratégie du CSPJ dans le domaine de la moralisation et d’autres chantiers de réforme».