"Je ne céderai pas au chantage": Aawatif Hayar répond à ses détracteurs

Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille. . DR

Revue de presseKiosque360. Lors d’une rencontre avec les journalistes, la ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, Aawatif Hayar, a tiré à boulets rouges sur ceux qui critiquent son bilan au gouvernement d’Aziz Akhannouch. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 16/01/2023 à 19h38

En plus d’un an à la tête du ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, Aawatif Hayar n’a pas été ménagée par les médias. Certains y voient la plus faible ministre du gouvernement d’Aziz Akhannouch, aussi bien au niveau de l'action que du leadership politique. D’autres la présentent comme une femme sous l’emprise de son mari, membre de son cabinet et chargé de la coopération, du développement durable et des affaires générales. 

Lors d’une rencontre avec les journalistes tenue ce 16 janvier, la ministre istiqlalienne a tenu à répondre aux critiques faites à son bilan. "Je ne céderai pas au chantage", déclare-t-elle dans des propos rapportés par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 17 janvier. Face aux médias, la ministre est allée jusqu’à s’interroger sur la nature des critères utilisés pour évaluer son action ministérielle. 

"Je subis cette violence parce que je suis une femme", estime la ministre de la Solidarité, dont le mandat a été ponctué de polémiques, notamment suite à la désignation de son conjoint dans le cabinet. "En l’absence d’une évaluation basée sur des indicateurs objectifs, j’estime que je suis victime de cette violence à cause de mon genre", poursuit la responsable gouvernementale lors du point de presse organisé en début de semaine. 

Face aux journalistes, Aawatif Hayar persiste et signe: "Moi, je travaille, et je ne permettrai à personne de me faire chanter". Et d’ajouter qu’elle connaît l’origine de ces attaques auxquelles elle s’abstient à chaque fois de répondre. Pour la ministre, soutenir que son mari dirige le ministère est "une violence à (son) encontre et une insulte à l’adresse des femmes marocaines", rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia

Sur les critiques relatives à son conjoint, la ministre tient également à rappeler qu’il est "un professeur universitaire marocain qui travaille et reçoit ses indemnités selon la loi marocaine en vigueur". En refusant que "l’on dise qu’il profite de son statut de conjoint d’une ministre pour avoir des avantages illégaux", Aawatif Hayar rappelle qu’elle est une femme indépendante et diplômée des plus grandes universités européennes. 

Par Khalil Rachdi
Le 16/01/2023 à 19h38