Istiqlal: les tensions internes reprennent de plus belle

En marge de l'ouverture de la nouvelle session parlementaire, de nouvelles tensions sont apparues entre les deux courants qui s'opposent au sein du parti de l'Istiqlal. . DR

Revue de presseKiosque360. En marge de l'ouverture de la nouvelle session parlementaire, de nouvelles tensions sont apparues entre les deux courants qui s'opposent au sein du parti de l'Istiqlal. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 17/10/2022 à 05h55

On croyait les tensions apaisées au sein de l’Istiqlal. Il n’en est finalement rien. A en croire Al Akhbar, les manœuvres ont repris en coulisse entre les deux courants qui s’opposent, celui soutenant Nizar Baraka et celui dit de Hamdi Ould Rchid, en marge de l’ouverture de la session d’octobre au Parlement.

Dans son édition du lundi 17 octobre, le quotidien explique que de nouvelles tensions sont apparues après que des partisans du courant Ould Rchid ont tenté d’évincer Abdeslam Lebbar de la présidence du groupement parlementaire de l’Istiqlal. Une tactique qui semble être bien huilée par le fils d’Ould Rchid et l'une des leaders de l’UGTM, le bras syndical du parti.

D’après la même source, en marge de l’ouverture de la session d’automne présidée par le souverain, les instigateurs de ce plan ont lancé une pétition visant à rassembler les signatures des parlementaires du parti en vue de changer le président de leur groupe. Une fois ces signatures réunies, une demande explicite a été formulée au secrétaire général du parti, Nizar Baraka, ainsi qu’au président de la Chambre des Conseillers, Naim Mayara.

Comme l’explique Al Akhbar, le plan mis en place ne vise pas seulement à évincer Abdeslam Lebbar, mais aussi à le remplacer par l’actuel vice-président de la deuxième Chambre, Fouad El Kadiri, qui serait alors contraint de démissionner de son poste au bureau de celle-ci. Son remplaçant ne serait alors que le fils d’Ould Rchid lui-même qui deviendrait alors le vice-président de la Chambre des Conseillers.

Pour l’heure, Nizar Baraka semble temporiser avant de prendre une décision suite à sa saisie. Il aurait ainsi rappelé, selon le quotidien, que les nominations à la présidence du groupe parlementaire du parti relèvent de son comité exécutif. Et pour ne pas envenimer davantage la situation, le secrétaire général de l’Istiqlal a également reporté une réunion prévue en ce début de semaine, qui devait être tenue avec les présidents de deux groupes parlementaires au sein des deux Chambres.

En attendant de connaître l’issue de ce nouvel imbroglio, des sources citées par la publication s’étonnent de cette nouvelle entreprise du courant d’Ould Rchid qui, en plus de ressembler à un règlement de compte, a été entamée en marge d’une session présidée par le roi.

Par Fayza Senhaji
Le 17/10/2022 à 05h55