Intégrité des élections: l’USFP table sur les services de l’Intérieur

Driss Lachga, Premier secrétaire de l’USFP.

Driss Lachgar, Premier secrétaire de l’USFP.

Revue de presseLe bureau politique de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) compte proposer plusieurs réformes pour mieux encadrer les prochaines échéances électorales, appelant le ministère de l’Intérieur à prendre les mesures nécessaires pour garantir une concurrence équitable et transparente. Les détails dans cette revue de presse qui provient du quotidien Assabah.

Le 06/08/2025 à 20h04

Dans le cadre des préparatifs entamés par le ministère de l’Intérieur pour l’organisation des législatives de 2026, qui verront le renouvellement de la composition de la Chambre des représentants, le bureau politique de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) a souligné «la nécessité d’instaurer un climat politique sain». Et ce, «en provoquant une secousse politique en vue de rétablir la confiance dans les institutions et dans l’action politique, notamment par la vérification des rumeurs et en y faisant face par tous les moyens juridiques et administratifs».

Dans le même sens, l’USFP estime que «le ministre de l’Intérieur, en tant que responsable de la révision du système électoral, devrait prendre les mesures nécessaires pour garantir une concurrence équitable et transparente entre les différents partis politiques, appelant, par là même, l’Exécutif à mettre un terme à ses pratiques malsaines afin de dissiper toute suspicion quant à l’intégrité du processus électoral», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 7 août.

«Les membres du Bureau politique, qui seraient d’accord pour accorder un quatrième mandat à Driss Lachgar à la tête du parti», écrit Assabah, ont rappelé, lors de la dernière réunion de leur instance exécutive, que «l’USFP avait appelé à plusieurs reprises, au sein de l’Hémicycle et lors de diverses rencontres partisanes, à la nécessité d’engager des consultations gouvernementales sur la réforme du code électoral dans des délais raisonnables avant les échéances électorales».

De même, poursuit la même source, «le parti de la Rose réitère ses revendications réformatrices relatives au système électoral, telles qu’annoncées depuis mai 2024, à l’occasion du Congrès national de l’Institution socialiste des élus locaux et professionnels».

En dépit de ces appels, fait remarquer l’USFP, «le gouvernement n’a donné aucune suite à la requête de la Rose, jusqu’à ce que le discours du Roi, à l’occasion de la fête du Trône, vienne conforter la position de l’USFP, à l’instar de la décision royale confortant l’opposition par la création de la Fondation Maroc 2030, alors que les composantes de la majorité gouvernementale s’évertuaient à diriger ce qu’elles appellent le gouvernement du Mondial».

L’USFP, indique Assabah, proposera plusieurs réformes pour mieux régir le processus électoral de l’année 2026, notamment «la révision du découpage électoral sur la base des résultats du Recensement général de la population et de l’habitat de 2024, ainsi que les structures encadrant la supervision des élections (la commission nationale et les commissions régionales), le bon déroulement du scrutin, l’organisation de la campagne électorale, la participation directe des Marocains du monde, en plus de l’utilisation des outils numériques et de l’intelligence artificielle».

Par La Rédaction
Le 06/08/2025 à 20h04