Halte à la stigmatisation des forces de l'ordre

DR

Revue de presseKiosque360. L'accident ayant mené au décès d'un jeune homme lors d'une course poursuite avec policier est un drame. C'est à la justice de trancher quant à la responsabilité du policier. Cet article est uen revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 01/05/2022 à 21h38

«Arrêtons de diaboliser les forces de l'ordre». C'est ainsi que le journal Al Akhbar titre son éditorial de l'édition du lundi 2 mai.Son message est adressé à ceux qui cherchent à surfer sur n'importe quel incident pour s'attaquer aux agents de police et aux forces de l'ordre et les accuser «d'immoralité voire de criminalité».

Le journal fait référence au dernier accident ayant causé le décès d'un jeune homme lors d'une course poursuite avec un policier. Un incident qui a été pris au sérieux et très rapidement par la direction générale de la Sûreté nationale et à sa tête Abdellatif Hammouchi. La réaction de la DGSN a été rapide et ferme contrairement à ce que certains ont laissé entendre.

Le journal explique que ces incidents sont utilisés pour attaquer l'institution sécuritaire du pays en faisant fi de la grande différence entre l'action isolée d'un policier dont le comportement peut dévier et le système de sécurité du pays qui veille à la sécurité physique des personnes et de leurs biens.

Il y a, bien évidemment, une immense distinction entre la possible implication d'un policier dans un accident mortel, qui se trouve d'ailleurs en garde-à-vue en attendant que la justice se prononce, et une institution souveraine qui emploie plus de 80.000 policiers pour assurer la sécurité. Celui qui ne fait pas la différence, précise le journal, «est atteint d'aveuglement politique, d'apathie idéologique, et d'insouciance intellectuelle». Al Akhbar en veut pour preuve que le directeur général de la sûreté nationale a fait montre à maintes reprises d'une rigueur sans faille dans l'application de la loi.

Pour revenir au cas du jeune homme qui a trouvé la mort, le journal appelle à ce que l'ensemble des responsabilités soient définies, celle du policier, mais aussi celle des victimes qui ont enfreint la loi en montant à trois sur une moto sans casques, ainsi que celle du président de la commune où a eu lieu l'accident. 

Par Fayza Senhaji
Le 01/05/2022 à 21h38