Guerguarat: le Polisario se livre à de nouveaux actes de gangstérisme

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Revue de presseKiosque360. Des bandits affiliés au Polisario ont, à nouveau, essayé de semer l’anarchie dans la région de Guerguarat. Mais, cette fois-ci, ils ont fait appel à des coupeurs de route ayant des antécédents criminels pour entraver la circulation et racketter les chauffeurs de camions.

Le 11/04/2019 à 21h33

Des sources autorisées révèlent que le Polisario a, mardi dernier, coupé la route qui relie le Maroc à la Mauritanie dans la zone tampon. Pour ce faire, les séparatistes ont fait appel à des bandits et des coupeurs de route, recherchés dans des affaires de meurtre et de chantage. Les mêmes sources indiquent que des voitures arborant des drapeaux du Polisario se sont dirigées vers la zone tampon contrôlée par l’ONU, où elles ont entravé la circulation des camions. Ces milices ont même racketté les chauffeurs en menaçant tous ceux qui oseraient s’opposer à leurs agissements. Ils ont même essayé de provoquer les douaniers de Guerguarat pour qu’ils les laissent circuler librement dans la zone où ils sévissent habituellement.

Ces milices, qui sont en rapport avec des réseaux de trafic, recourent à l’intimidation en ciblant les commerçants et les chauffeurs de camion. Voire les douaniers et les autorités publiques qui privilégient la politique de la retenue à celle de la riposte, pour ne pas envenimer la situation.

Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 12 avril, que le chef de cette bande, K.T, originaire de Laâyoune, faisait l’objet d’un avis de recherche dans une affaire d’homicide avec préméditation, avant de rejoindre le Polisario. Son acolyte, R.J, habitait Dakhla et avait pris l’habitude de faire pression sur les autorités locales pour obtenir une autorisation de pêche. Mais, ayant échoué dans ses tentatives, il a eu recours au chantage et a entrepris d'entraver la circulation des personnes et des camions.

Les Marocains sont souvent victimes d’agressions des gangsters affiliés au Polisario qui les guettent aux abords de la frontière maroco-mauritanienne et très précisément dans la zone tampon. Mêmes les éléments de la Minurso n’échappent pas aux provocations de ces coupeurs de routes parrainés par le Polisario qui suivent les mouvements des casques bleus et les photographient. Des agissements récurrents qui ont provoqué l’ire de la mission onusienne. Cette dernière a d’ailleurs rédigé des rapports sur ces bravades inadmissibles qui tentent de mettre dans l’«embarras» le Maroc. En vain.

Par Hassan Benadad
Le 11/04/2019 à 21h33