Les élus des partis de l’opposition au Conseil de la ville de Tétouan relancent le dossier de la gestion des inondations, et appellent ceux de la majorité aux commandes à se mobiliser d’urgence, pour prendre les mesures nécessaires en vue de concrétiser les projets en retard liés à ce dossier crucial.
Selon Al Akhbar de ce mercredi 25 décembre, les élus de l’opposition ont également exhorté les membres du Conseil à mobiliser les financements nécessaires pour mener ces projets à bien.
Plus globalement, ils appellent à accorder une attention accrue à la prévention des catastrophes naturelles à Tétouan.
Al Akhbar ajoute que les membres de l’opposition demandent la publication des données relatives aux dossiers judiciaires dans lesquels la mairie de Tétouan se retrouve poursuivie pour des indemnisations en lien avec de précédentes inondations.
Selon les victimes de ces dégâts matériels, ce qu’ils ont eu à subir serait à imputer à la responsabilité de la mairie, et ces données peuvent donc permettre d’avoir une indication sur le coût que supporte déjà la mairie en cas de survenue d’une catastrophe.
Quant aux élus formant la majorité au Conseil de la ville de Tétouan, ils défendent leur programme de développement et soulignent que les problématiques liées aux inondations sont un héritage de l’ancien bureau de la mairie.
Ils accusent celui-ci de ne pas avoir suffisamment équipé la ville pour faire face à de telles catastrophes.
Toutefois, selon certains interlocuteurs interrogés par Al Akhbar, les élus formant la majorité reconnaissent leurs responsabilités actuelles dans ce dossier, et affirment travailler sur l’amélioration des ressources financières de la mairie, afin de financer les projets nécessaires.
Ils insistent aussi sur le fait que ce propos ne devrait pas être instrumentalisé à des fins politiques, mais traité de manière pragmatique, pour préserver Tétouan de risques futurs.
La prévention des conséquences liées aux inondations est un défi majeur pour Tétouan, ville bordée de nombreux cours d’eau.
Les constructions d’infrastructures adaptées autour de ceux-ci sont particulièrement coûteuses.
Il y a quelques années, l’État avait déjà mobilisé un budget important pour initier ce type de projets.
Cependant, des efforts financiers supplémentaires sont aujourd’hui indispensables, pour renforcer le dispositif de prévention.
Il revient désormais au Conseil de la ville de mobiliser les fonds nécessaires pour mener à bien ces projets.
