Dernière ligne droite pour la formation d’une nouvelle coalition gouvernementale, sans le parti de l’Istiqlal (PI). En effet, le secrétariat général du Parti de la Justice et du Développement (PJD) se réunira, ce samedi 31 décembre, en vue de valider la nouvelle configuration de la majorité pour former le nouveau gouvernement.
Des sources proches du chef de gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, laissent entendre que le Parti de l’Istiqlal et son secrétaire général, Hamid Chabat, ne seront pas concernés par la nouvelle majorité.
Selon le quotidien Akhbar Al Youm, qui rapporte l’information dans son édition de ce week-end des 31 décembre 2016 et du 1er janvier 2017, «la présence du parti de la Balance au sein du prochain gouvernement serait une provocation». L’allusion est ainsi faite aux propos du secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat, sur l’intégrité territoriale de la Mauritanie.
Le quotidien, qui cite des sources proches du chef de gouvernement désigné, ajoute que «la présence du Parti de l’Istiqlal au sein du gouvernement nuirait aux intérêts du Maroc». Et de préciser que «la question dépasse aujourd’hui la personne de Hamid Chabat et le véto qu’avait brandi le Rassemblement national des indépendants (RNI) contre la participation du PI au gouvernement».
«Il s’agit d’une autre conjoncture dans laquelle il ne faut pas perturber le pays». La même source ajoute que lorsque «le secrétaire général du PI avait rencontré le chef de gouvernement désigné pour débattre de la nouvelle coalition gouvernementale, cela était convenu avec l’aval et le soutien des sages de son parti. Chose qui n’est plus de mise aujourd’hui».
Bien plus, poursuit la publication, des sages de l’Istiqlal, des membres de son Bureau exécutif, d’anciens ministres et des cadres du parti, ont signé une pétition demandant le départ de Hamid Chabat.
Les signataires de ladite pétition ont déclaré que les propos de Chabat concernant l’intégrité territoriale de la Mauritanie ont affaibli le parti comme ils ont compliqué la possibilité de sa participation au prochain gouvernement.
