Il est clair qu’après le 20è Discours du Trône, prononcé le 29 juillet, la balle est désormais dans le camp du régime algérien. L’appel sincère et renouvelé lancé par le roi à la réconciliation avec «nos frères algériens» va dans le sens des voeux populaires exprimés haut et fort, particulièrement lors du sacre historique de la sélection algérienne à la CAN 2019, célébré de part et d'autre de la frontière, dans l'euphorie et la fraternité, pour la réouverture de la frontière terrestre.
«Nous sommes sincèrement engagés à garder la main tendue en direction de nos frères en Algérie, fidèles en cela aux liens de fraternité, de religion, de langue et de bon voisinage, qui unissent depuis toujours nos deux peuples frères», a en effet souligné le Souverain.
«Cette foi profonde dans la communauté de destin, sous-tendue par une histoire et une civilisation communes nous incite à oeuvrer, avec espoir et optimisme, à la réalisation des aspirations à l’unité, à la complémentarité et à l’intégration, portée par nos peuples maghrébins frères», a exhorté Mohammed VI.
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Le Souverain fait ainsi sienne cette légitime revendication populaire partagée, prenant ainsi à témoin les deux peuples frères de la volonté sincère du royaume de faire sauter les verrous, et sceller la réconciliation tant espérée entre deux voisins liés par une forte communauté d’histoire et d’avenir.
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C’est la preuve par quatre, à qui veut encore écouter ou voir, que la fermeture de la frontière n’a jamais été voulue par le roi Mohammed VI, pas plus d'ailleurs que cette tension maintenue sciemment avec le Maroc, par un régime algérien haineux, qui plus est en rupture de ban avec son peuple, qui mène un combat inlassable depuis le 22 février dernier pour se débarrasser, une bonne fois pour toutes, d’une oligarchie fossilisée restée prisonnière de la pourtant défunte époque de la «Guerre froide», et qui refuse de se faire une raison et cesser de contrecarrer le voisin de l’ouest sur le dossier de son intégrité territoriale, via l’entretien et le financement d’une entité chimérique aux frais du contribuable algérien et au mépris des règles de bon voisinage.
C'est faire preuve d'une cécité affligeante, quand ce n'est pas de mauvaise foi, que de continuer de jeter la pierre au Maroc concernant cette question du maintien de la frontière fermée.
C'est encore plus affligeant de constater que cette fausse vraie allégation continue d'être colportée par une partie de l'intelligentsia algérienne, qui a pourtant le devoir de dire la vérité sans fard et pointer, sans peur ni circonlocutions, lequel des deux États, marocain ou algérien, est aujourd'hui comptable du maintien de la frontiére fermée.