Face à leur copie, les lycéens français de la filière STMG ont eu, au cours de leur épreuve d'histoire-géographie, à répondre aux questions d'un exercice dont l’intitulé était le suivant: «transports et routes maritimes».
Pour y répondre, ils avaient, comme éléments, une carte représentant les différents ports et voies maritimes en Méditerranée et sur la façade Atlantique de l'Europe de l’Ouest, ainsi qu’un court texte expliquant le développement qu'a connu le port de Tanger, au Maroc.
Les lycéens ont ainsi dû répondre à quatre questions sur le rôle de Tanger-Med dans le commerce mondial. Parmi celles-ci, une question portait sur le rôle joué par cette infrastructure dans le développement de l'attractivité du royaume.
Voilà de quelle manière, un projet infrastructurel marocain est devenu un sujet de référence pour bien des étudiants en France.
© Copyright : DR
Et pendant ce temps, le pays voisin du Maroc, l’Algérie, demandait à ses élèves en fin du cycle primaire, de répondre à des questions concernant l’indépendance d’une étendue désertique, laquelle, tout comme le port de Tanger Med, se trouve géographiquement sur le territoire marocain.
Lire aussi : Scandale. Voici comment le régime du Généralissime Gaïd Salah prépare les élèves algériens à devenir «marocophobes»
Sauf que, cette fois-ci, les élèves n'ont eu pour seule et unique consigne de démontrer comment "la construction du grand Maghreb est conditionnée par l’indépendance du peuple sahraoui". A l'évidence, la thématique est biaisée...
Le Maroc a ainsi inspiré deux examens d’histoire-géo cette année, l’un traitant d’ouverture et de mondialisation, l’autre utilisé comme outil démagogique de propagande politique, par des dirigeants autoproclamés et actuellement contestés.
En témoignent d'ailleurs, de façon éloquente, les manifestations en cours aussi bien à Alger, que partout ailleurs en Algérie, ainsi qu'à Rabbouni, dans les camps de Tindouf.