Pour sa trentième édition, le Forum Crans Montana a fait un choix aussi symbolique que judicieux: le Maroc, un pays qui cultive depuis toujours une réputation de terre du dialogue, plurielle et à la croisée des cultures. Dakhla, porte du Maroc sur le Sahara, incarne bel et bien cet esprit d’ouverture, de par sa vocation de ville atlantique et de point de jonction entre l’Occident et l’Afrique subsaharienne. «Dakhla au cœur des enjeux internationaux», titre ainsi Al Ahdat Al-Maghribia, dans son édition de ce mardi 10 mars. «Le choix du Maroc en général, et de sa ville de Dakhla en particulier, dénote d'une reconnaissance internationale du rôle joué par le royaume à travers les âges ,en faveur de la paix et du dialogue des cultures », relève le quotidien, en indiquant que la grand-messe du Forum Crans Montana, qui a lieu du 12 au 14 mars, «offre une occasion exceptionnelle de rencontre, de connaissance et d’échange».
Comme son thème l’indique, -« L4Afrique, coopération Sud-Sud »-, la grand-messe de Dakhla n’entend pas remettre sur la table des problématiques éculées héritées de la guerre froide, mais de créer une plateforme réelle propice au débat entre décideurs africains afin d’affronter et de relever les défis transversaux du XXIème siècle.
« Qui mieux que Dakhla incarnerait cette promesse d’avenir? », s’interroge le quotidien, en soulignant que cette ville, hier simple baraquement militaire, est devenue aujourd’hui une ville semi-européenne, grâce à la vision royale et aux sacrifices consentis par les Marocains au profit de leur Sahara.
C’est cette lumière qui baigne cette ville au golfe magique qui semble aveugler, aujourd’hui plus que jamais, les ennemis de l’intégrité territoriale du royaume. L’Algérie et le Polisario mènent, depuis l’annonce de la tenue du 30ème conclave de Crans Montana à Dakhla, une campagne rageuse contre l’ONG internationale, basée en Suisse. En gros, un combat de l’ignorance contre la lumière, de l’échec contre le succès.