Le Maroc s’apprête à célébrer l’anniversaire annuel de la fête du Trône. L’occasion pour le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia de consacrer, dans son édition du vendredi 28 juillet, un spécial à cet événement. Parmi les volets abordés dans ce spécial, un intérêt particulier a été accordé à la dynamique sans précédent que connaissent les relations du Maroc avec le reste des pays du continent, qu’il s’agisse de relations bilatérales ou multilatérales.
Al Ahdath se concentre surtout sur les trois événements majeurs qui ont eu lieu les 10, 11 et juillet courant, à savoir respectivement la tenue à Dakhla des travaux de la 7ème session de la Commission mixte de coopération Maroc-Guinée, le revirement historique de l’Angola qui devient beaucoup plus réceptif de la souveraineté marocaine sur son Sahara, ainsi que la réunion à Rabat des 22 Etats africains du littoral atlantique.
Pour ce qui est de la réunion des ministres des Affaires étrangères marocain et son homologue guinéen à Dakhla, elle a été marquée par la signature de plusieurs accords de coopération entre les deux pays. Al Ahdath souligne que le choix de Dakhla pour la tenue de cette réunion se justifie, du côté guinéen, par la volonté de ce payer de confirmer son soutien inébranlable à la marocanité du Sahara. Côté symbolique, Dakhla se situe à mi-chemin entre les capitales des deux pays, Rabat et Conakry.
Al Ahdath mentionne aussi la tenue de la 3ème commission mixte maroco-angolaise à Rabat. A l’issue de cette réunion bilatérale, Luanda s’est littéralement démarquée de la fourberie algérienne et de ses séparatistes du Polisario. En effet, le chef de la diplomatie angolaise a affirmé, sur la base d’un communiqué conjoint avec son homologue marocain, que l’Angola «encourage les efforts du secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, pour trouver une solution politique juste, durable, mutuellement acceptable par les parties et fondée sur le compromis». Al Ahdath rappelle ici que ce qui fait la force de la diplomatie marocaine, c’est qu’elle n’a jamais coupé les amarres avec les pays qui soutenaient les thèses séparatistes, dont l’Angola, à laquelle le Maroc a toujours tendu la main de la coopération Sud-Sud, un credo stratégique pour le royaume, qui a toujours mis de côté les divergences politiques pour se consacrer aux partenariats économiques gagnant-gagnant.
Al Ahdath revient aussi sur la portée de la réunion ministérielle, du 12 juillet courant à Rabat, des 22 pays africains riverains de l’Océan Atlantique. Cette réunion à laquelle ont assisté quasiment la moitié des Etats membres du l’Union africaine, a tracé une feuille de route et mis en place les priorités stratégiques de son Programme d’action futur en vue de soutenir l’intégration et le co-développement entre les pays africains situés sur le littoral Atlantique. A titre de concrétisation de la coopération atlantique, le projet de gazoduc Nigéria-Maroc est soutenu par plus d’une dizaine de pays par lesquels cette infrastructure panafricaine transitera.
Al Ahdath n’oublie pas de revenir sur le rôle important que le Maroc ne cesse de jouer au sein de l’Union africaine, où ses initiatives ont toujours eu des échos positifs au sein des membres de l’organisation panafricaine. Parmi ces initiatives, Al Ahdath cite la création du Groupe des amis sur les défis croisés des changements climatiques et de l’Agenda femmes, paix, et sécurité, une initiative du Royaume, qui a été présentée en février dernier au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba.
De son côté, l’Union africaine a décidé, les 15 et 16 février dernier, de soutenir les candidatures du Maroc pour se maintenir ou devenir membre de certaines institutions internationales. Ainsi l’UA soutient la candidature du Maroc, qui sera présentée en décembre prochain, pour devenir membre du Conseil de l’Organisation maritime internationale pour la période 2024-2025, ou celle de sa réélection en tant que membre du Comité pour la protection des droits des travailleurs migrants. Cela sans oublier la prochaine candidature du Maroc pour devenir membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2028-2029 et dont les élections auront lieu à New York en 2027.