Au matin de ce vendredi 13 novembre, la milice du Polisario s’est réveillée sur un coup de tonnerre. Après avoir pris la communauté internationale à témoin, quant aux provocations des milices du Polisario qui méprisent les injonctions répétitives de l’ONU, les autorités marocaines ont décidé d’agir. Dans la nuit du jeudi à ce vendredi, les FAR ont mis en place un cordon de sécurité au niveau de ce poste frontalier. «Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense», avait souligné le communiqué de l’état-major des FAR.
Pris au dépourvu, les éléments du Polisario n’ont eu d’autre choix que de décamper. A 8h55, ils ont mis le feu aux tentes dressées à 2,5 km au sud du poste frontalier marocain. A bord de leurs véhicules, les éléments armés du Polisario ont pris la fuite en direction de l’Est. Le calme est revenu dans cette zone, 15 minutes plus tard. A 9h10, en effet, l’équipe onusienne déployée dans cette zone a quitté la zone tampon pour rejoindre le poste marocain d’El Guerguerate. Cette équipe est composée d’un membre du bureau RSSG/ONU de nationalité sud-africaine, d’un officier de sécurité libanais, en plus de trois observateurs militaires en provenance du Pakistan et d’Egypte.
Toutefois, les éléments du Polisario ont décidé de lancer les hostilités, loin d’El Guerguerate. Le porte-parole de la prétendue Rasd a diffusé un communiqué pour annoncer que «les combats ont démarré et la guerre est déclarée». Quelques minutes plus tard, la milice a lancé une attaque, dans le nord du mur de défense marocain, précisément au niveau du sous-secteur Mahbès.
Les Forces armées royales ont riposté avec des moyens anti-char, parvenant aisément à neutraliser l'ennemi. En lançant ses milices armées contre le Maroc, le Polisario a rompu le cessez-le-feu. A lui d’en assumer maintenant les conséquences.