L’annulation en juin dernier par la Cour constitutionnelle du siège de Noureddine Mediane aux côtés de celle de trois autres députés issus du RNI, du PAM et du MP a constitué une douche froide pour l’Istiqlal lorsqu’on sait que Noureddine Mediane joue un rôle important au sein du Comité exécutif du parti et de la Chambre des représentants où il est le chef incontesté du groupe parlementaire istiqlalien.
«Cette réélection de Noureddine Mediane va dynamiser le parti et réduire la tension», a déclaré Abdelkader Kihel, conseiller parlementaire istiqlalien dans une déclaration pour Le360.
Cette tension interne est née des dernières décisions prises par la direction du parti au sujet des résolutions concernant la réduction du nombre de membres du Conseil national (parlement) et la suppression de la représentation ès qualité au sein du conseil des députés, des conseillers parlementaires et des inspecteurs du parti.
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Ces propositions, attribuées au courant dit des Ould Errachid, a provoqué un tollé au sein des militants. «Le retour de Mediane va mettre un peu d’ordre dans tout cela», a estimé Abdelkader Kihel, un défenseur de la ligne orthodoxe au sein du parti.
Ce dernier a par ailleurs critiqué la décision d’annulation du siège de Noureddine Mediane à Al Hoceïma. «Nous avons des soupçons sur cette affaire», a-t-il déclaré avant de féliciter, outre Noureddine Mediane, les trois autres vainqueurs de la même circonscription que sont Boutahar El Boutahri du RNI, Mohamed Hammouti du PAM, Noureddine Madian du PI et Abdelhak Amghar de l'USFP.
Vainqueur lors des précédentes échéances, Mohamed Laârej, ex-ministre de la Culture, a, quant à lui, été battu le jeudi 21 juillet 2022.