La débâcle du PJD reste, certes, un fait marquant des élections du 8 septembre. Elle n’est, cependant, pas le seul fait qui retient l’attention. Cette échéance électorale a aussi été marquée par un nouveau record signé par le doyen des députés au Maroc, Abdelwahed Radi.
Comme le rapporte Al Akhbar dans son édition du vendredi 10 septembre, le leader affilié à l’USFP vient de décrocher son siège au Parlement pour la 11e fois. Aucun autre député n'a mieux fait. L’ancien record de 10 mandats lui appartenait déjà.
Ce siège, Abdelwahed Radi l’a décroché, comme d’habitude, dans la circonscription de Sidi Slimane à laquelle le découpage électoral a réservé 3 sièges. Il a ainsi été élu dans la commune rurale de Kceibya, dont il a présidé le conseil communal pendant des décennies.
Pour rappel, Abdelwahed Radi est âgé de 86 ans. Il est né à Salé et dispose déjà de plusieurs records sur la scène politique nationale. C’est le cas, par exemple, du temps qu’il a passé à la tête de la Chambre des représentants. Il en a, en effet, été président pendant deux législatures consécutives, soit durant dix années, entre 1997 et 2007.
Sur un autre registre, Al akhbar rapporte que les deux autres sièges de cette circonscription ont été remportés par Yassine Radi, fils d’Abdelwahed mais qui se présentait sous les couleurs de l’UC, ainsi que par Anouar Sabri, tête de liste du RNI. Ce dernier, malgré l’alliance d’autres partis pour lui barrer la route, a récolté un nombre important de votes. Comme le fait remarquer le journal, Anouar Sabri et le RNI ont obtenu plus de 17.000 votes dans cette circonscription, un chiffre très loin du nombre de voix qu’a obtenu le doyen Abdelwahed Radi.
Par ailleurs, la publication constate que deux figures importantes du paysage politique local ont subi de cuisantes défaites lors des élections communales du 8 septembre. Il s’agit de Ali Elmlih, président du Conseil provincial de Sidi Yahya El Gharb et partisan de l’USFP, et Mohamed El Hamoumi, du même parti. En revanche, les candidats du RNI ont tout raflé sur leur passage, à l’exception de la commune rurale de Dar Laamiri où la PAM a pu tirer son épingle du jeu.
