«Nous souhaitons un proche dénouement, avec le retour des enseignants et des élèves en classe», a déclaré le chef de l’exécutif, qui s’exprimait devant la 9ème rencontre régionale du Rassemblement national des indépendants (RNI), qu’il a présidée en présence d’un demi-millier de militants.
Le Chef du gouvernement a rappelé que la réforme de l’éducation nationale était «indispensable», et que c’est «un accord auquel sont parvenus le gouvernement et les syndicats». Pour lui, «l’augmentation des salaires des enseignants est un droit légitime» que l’exécutif a honoré et accompagné dans le cadre de la convention du 10 décembre 2023.
Celle-ci a en effet accordé une hausse de salaire nette de 1.500 dirhams, tout en décidant d’ouvrir un dialogue avec les syndicats pour résoudre progressivement les dossiers catégoriels en suspens. Mais, a martelé Aziz Akhannouch, l’État ne peut pas aller au-delà de ses moyens, sinon, «il y a aura des défauts de paiement pour une grande partie des enseignants».
Le Chef du gouvernement s’est toutefois déclaré optimiste quant à l’issue du dialogue en cours entre Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, et les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’enseignement public, se disant confiant qu’il pourra donner ses fruits avec la fin de la grève et «le retour des élèves dans les classes».