Dans sa livraison de ce mercredi 14 avril, le quotidien Al Massae rapporte ainsi que lors de sa réponse devant les députés du Parlement sur une question relatives aux accidents du travail, le ministre de l’Emploi, Mohamed Amekraz, a chargé le propriétaire de l’atelier, l’accusant de ne pas avoir déclaré l’ouverture d’une entreprise, conformément aux dispositions de l’article 135 du Code du travail.
Celui-ci stipule que toute personne envisageant "d’ouvrir une entreprise, un établissement ou un chantier dans lequel elle va employer des salariés, est tenue d'en faire déclaration à l'agent chargé de l'inspection du travail dans les conditions et formes fixées par voie réglementaire."
Alors qu’il avait déjà fait l’objet d’un reportage télévisé d’une célèbre chaîne étrangère, l’atelier de confection tangérois, à en croire le ministre, "n’a pas pu être surveillé par les inspecteurs de travail, parce que celui-ci se situait dans un quartier résidentiel et non dans un espace dédié aux activités économiques, qui est continuellement surveillé."
Pour autant, Mohamed Amekraz insiste que son département, via l’inspection du travail, veille sur l’application stricte des dispositions législatives et réglementaires relatives à l’emploi.
Toujours selon ce responsable gouvernemental, le département de l'Emploi veille également au respect de la loi relative aux droits des entreprises, qu’elles soient structurées, ou celles qui enfreignent encore les dispositions légales en vigueur dans le domaine du travail.
Mohamed Amekraz a en outre soutenu que les inspecteurs de l'emploi réalisent régulièrement des visites de contrôle et d’inspection aux entreprises assujetties à la législation relative à l’emploi. En cas d’infraction constatée, ceux-ci envoient leurs observations et leurs conseils aux propriétaires des entreprises, afin qu'ils se conforment à la loi. En cas de besoin, ils peuvent même aller jusqu’à dresser des PV faisant état de la violation d'une disposition du Code du travail.