Cela faisait plusieurs années que le président de cette commune était dans le collimateur du ministère de l'Intérieur, selon ces mêmes sources. Et la commune qu’il dirigeait faisait face à des problèmes notamment "urbanistique, sécuritaire et environnemental".
Hier, lundi, le tribunal administratif de Rabat a tranché, destituant Faouzi Benallal de sa fonction, sur la base d'un rapport accusateur élaboré par l'Inspection générale du ministère de l'Intérieur.
Depuis août dernier, la commune de Harhoura, autrefois paisible cité balnéaire de la Région de Rabat, connait de vives tensions qui perturbent sa gestion.
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En effet, des membres du bureau de la présidence de cette commune, en particulier des élus istiqlaliens, s'étaient rebellés contre le désormais ancien maire, Faouzi Benallal, qui occupe par ailleurs la fonction de membre du Comité exécutif de l'Istiqlal.
Signalons que ces sources précisent que Faouzi Benallal a fait face à des charges liées à une mauvaise gestion et de sérieux dysfonctionnements, notamment concernant 13 grands projets immobiliers, dont la réalisation n'aurait pas respecté les lois et les règles administratives.
Il est à signaler que la décision du tribunal administratif est irréversible, sans possibilité de recours à un appel.
La wilaya de Rabat, selon nos sources, va procéder prochainement à l’élection d'un nouveau président pour la commune de Harhoura.
