Les manœuvres du régime algérien, qui a manipulé les séparatistes dans la zone d’El Guerguerat pour porter préjudice à l’intégrité territoriale du Maroc, ont isolé ce régime sur la scène internationale. Bien plus, ces manœuvres l’ont mis à nu, dévoilant son implication directe dans le conflit artificiel, alors qu’il jouait la carte de l’impartialité. Cet état de fait a donné plus de visibilité à plusieurs capitales occidentales et dans le monde arabe sur ce conflit artificiel créé dans la région. Ainsi, plusieurs pays arabes ont réitéré leur soutien au Maroc et se sont alignés du côté de Rabat, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mardi 1er décembre.
Dans ce sillage, le quotidien rappelle la déclaration de l’ancien président tunisien, Moncef Marzouki, qui avait souligné qu’il était inadmissible «de sacrifier l’avenir de millions de Maghrébins pour quelques milliers de Sahraouis dans les camps de Tindouf». Cette déclaration avait mis hors de lui le régime algérien qui avait alors accablé l’ancien chef d’Etat tunisien de critiques.
Le message de l’ancien président tunisien s’inscrit dans la même logique que celui formulé par Mohamed Ouled Lamine, ancien ministre porte-parole de la présidence mauritanienne, qui avait affirmé que «le soutien de la création d’un sixième Etat dans la région maghrébine serait un péché historique». A l’intérieur du pays, la situation n’est guerre stable. En fait, le pays bouillonne derrière une apparente stabilité. «Nous assistons au nouvel épisode d’un long feuilleton qui s’appelle Bouteflika, puisque la situation générale actuelle en Algérie ressemble à celle que nous avons vécue auparavant», a déclaré l’opposant algérien Karim Tabbou.
Dans le même sens, poursuit le quotidien, un ancien militaire, qui n’est autre que le neveu du cousin du président algérien, Abdelmajid Tebboune, a formulé des accusations graves à l’égard du général major Saïd Chengriha, chef d'Etat-major algérien, et du conseiller à la présidence, Abdelaziz Moujahid, affirmant que les deux hommes sont responsables des années d'assassinats en Algérie. Il a même accusé le général major Saïd Chengriha de planifier l’assassinat du président Abdelmajid Tebboune.
Autant dire que c'est la dégringolade. D’ailleurs, le Parlement européen vient de se faire l'écho de cette situation qui interpelle à plus d’un titre. En effet, l’instance européenne, rappelle Al Ahdath, a adopté, jeudi 28 novembre, une résolution d’urgence dénonçant la détérioration des libertés en Algérie. C’est la deuxième fois en un an qu’une résolution du Parlement européen est adoptée en urgence pour appeler l’Algérie à respecter les droits de l’Homme et mettre à témoin la communauté internationale sur la situation grave des libertés dans ce pays.