Des séparatistes rifains piétinent le drapeau national et les portraits du roi, indignation générale sur les réseaux

DiaporamaUn groupe de séparatistes rifains s’est rassemblé, dimanche 19 janvier à Betz, en France, en vue d’outrager les symboles de la Nation. Sur les réseaux, les Marocains disent leur ras-le-bol face à ces agissements inqualifiables.

Le 20/01/2020 à 12h36

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«Vive le Maroc et honni soit celui qui le trahit!». C’est, en substance, la réaction des Marocain(e)s sur les réseaux sociaux après des actes sans précédent commis hier, dimanche 19 janvier, par une poignée de séparatistes rifains lors d’un sit-in à Betz, en France, en face de la résidence du souverain.

Cette poignée de séparatistes, résidant pour la plupart à Anvers, en Belgique, s’est permis de piétiner et de brûler aussi bien le drapeau national que des portraits du roi Mohammed VI et du défunt roi Hassan II.

Brandissant des fanions de la «république du Rif», les séparatistes rifains ont accompagné leur outrage aux symboles de la Nation par des cris et des slogans d’une rare violence.

«A bas le Maroc!», scandaient ces séparatistes financés, selon nos sources, par des trafiquants de drogue, dont le dénommé Said Chaou, en démêlés avec la justice marocaine, et qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. 

Leur appel à «l’indépendance et la proclamation de la république du Rif» arrangent les intérêts de trafiquants qui exploitent la chose politique dans l’espoir de créer une diversion propice à l’acheminement du haschich en direction de l’Europe.

Sur les réseaux sociaux, la riposte est sans appel: des centaines d’internautes ont réprouvé avec vigueur des «actes ignobles, portant outrage à tous les Marocains». Il est à rappeler que le séparatisme n’est pas une opinion, mais bien un délit.

Ce n’est pas la première fois que des séparatistes rifains ciblent les symboles de la Nation. Le 26 octobre 2019, une manifestation à Paris avait été marquée par un outrage insupportable au drapeau national, qui avait provoqué un tollé général au Maroc et avait été dénoncé par les députés, les partis politiques et la société civile.

Par Mohammed Boudarham
Le 20/01/2020 à 12h36