Des députés demandent la refonte de la configuration du gouvernement Akhannouch

Le chef de l’Exécutif, Aziz Akhannouch, a présidé, jeudi 1er septembre 2022, la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement.  . DR

Revue de presseKiosque360. Plus d’un an après la nomination du gouvernement, plusieurs députés issus de la majorité et de l’opposition appellent à un remaniement ministériel. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 31/10/2022 à 20h38

Issus aussi bien de la majorité que de l’opposition, des députés ont profité de l’examen du Projet de loi de Finances au titre de l’année 2023 pour critiquer «l’architecte» à l’origine de la structure actuelle du gouvernement d’Aziz Akhannouch, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison du 1er novembre.

En effet, les discussions autour du projet de budget pour 2023 ont été marquées par des appels adressés par les députés au chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, l’exhortant à revoir l’architecture gouvernementale, notamment en fusionnant certains départements pour leur éviter «une mort lente». En ligne de mire des parlementaires, le département des sports, rattaché depuis la nomination du gouvernement en octobre 2021 au ministère de l’Education nationale et du préscolaire, dirigé par l’ancien président de la Commission sur le nouveau Modèle de développement, Chakib Benmoussa.

Selon les députés, ce secteur rayonne à l’international, grâce notamment au football et l’action entreprise par Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). En revanche, le sport brille par son absence au niveau gouvernemental, selon le député PPS (opposition) Rachid Hammouni.

Par ailleurs, une source gouvernementale sollicitée par le quotidien Assabah n’exclut pas un changement de l’architecture exécutive lors d’un remaniement ministériel. Si son timing n’est pas encore fixé, celui-ci est désormais revendiqué par tous, assure le journal. D’après la même source gouvernementale, le patron de l'Exécutif, Aziz Akhannouch, est désormais convaincu, à l’instar de ses alliés de la majorité, le PAM d’Abdellatif Ouahbi et le parti de l’Istiqlal de Nizar Baraka, de la nécessité d’injecter du sang neuf dans l’Exécutif, plus d’un an après sa formation. A en croire la même source, les trois chefs de la majorité gouvernementale se réunissent «dans un cercle fermé» pour parvenir à une nouvelle architecture gouvernementale incluant de nouveaux noms crédibles, reconnus pour leurs compétences.

Par Khalil Rachdi
Le 31/10/2022 à 20h38