Les États-Unis «continuent de considérer le plan d’autonomie au Sahara comme sérieux, crédible et réaliste» pour mettre un terme au conflit artificiel sur le Sahara, a indiqué le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller. «Nous soutenons pleinement l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU alors qu’il intensifie le processus politique mené par l’ONU sur le Sahara afin de promouvoir sans plus tarder une solution durable» à ce différend régional, a ajouté le porte-parole lors d’un point de presse à Washington, hier lundi 20 novembre (voir vidéo à partir de 39:50).
La déclaration du porte-parole du département d’État américain consacre la position constante des États-Unis, laquelle a favorisé la reconnaissance historique en 2020, par cette puissance internationale et membre influent du Conseil de sécurité de l’ONU, de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris ses provinces du Sud.
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Interrogé par ailleurs sur la visite effectuée récemment par l’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, à Tindouf, le porte-parole du département d’État a précisé qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une visite organisée par l’ONU, qui a réuni un large éventail de donateurs internationaux, rappelant que les États-Unis sont le plus grand contributeur aux efforts humanitaires dans le monde.
«Il n’y a eu aucun engagement bilatéral avec le Polisario» lors de ce déplacement, a assuré le responsable américain. Cette déclaration claire et limpide vient contredire les allégations colportées par certains médias qui ont fait état de prétendues rencontres entre l’ambassadrice américaine et des dirigeants de l’entité séparatiste.