Le Conseil de sécurité de l’ONU, par sa décision historique reconnaissant le plan d’autonomie marocain comme seule voie pour résoudre le dossier du Sahara, a pratiquement mis fin à toute autre initiative que le régime militaire algérien cherchait à promouvoir pour imposer son agenda séparatiste sur la scène internationale. Cette manœuvre, longtemps utilisée pour attirer le soutien extérieur, se conclut désormais par un échec cinglant, suscitant critiques et embarras tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
L’ONU a ainsi mis l’Algérie dans une position délicate, et ce même sort semble désormais toucher le mouvement séparatiste, dont la survie même de la direction est menacée, alors que la dernière protection symbolique dont il bénéficiait, la reconnaissance octroyée par l’Organisation de l’unité africaine, est désormais compromise, indique le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 4 novembre.
Pour de nombreux analystes cités par le quotidien, la décision du Conseil de sécurité, qui confirme la souveraineté du Maroc sur le Sahara, exerce désormais une pression directe sur l’Union africaine, qui se trouve moralement et politiquement sommée de rectifier une anomalie historique. En 1982, lors de la 38e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UA à Addis-Abeba, 26 États africains avaient accepté l’admission de la prétendue «République arabe sahraouie démocratique» comme membre à part entière de l’Organisation de l’unité africaine, faisant de ce territoire le 51e membre. L’évolution récente du dossier saharien, marquée par la fin pratique du projet séparatiste, rend désormais inévitable la révision de cette décision historique et le retrait de cette reconnaissance, soutenue par un appui croissant au plan d’autonomie marocain au sein du continent.
Un simple vote à l’UA suffirait à confirmer cette tendance, la majorité des États africains soutenant désormais le plan marocain. Sur le plan arithmétique, un vote des deux tiers des membres pourrait entraîner l’exclusion de l’entité séparatiste de l’Union africaine, d’autant que plus de 75% des pays du continent se rallient à la souveraineté marocaine sur le Sahara, souligne Al Ahdath Al Maghribia. L’affaiblissement de l’Algérie est également manifeste.
En février dernier, le régime a échoué à obtenir un siège au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, marquant la perte de son influence sur le continent, autrefois renforcée par l’exploitation de ses ressources gazières pour acheter des soutiens et des loyautés. Ce recul du pouvoir algérien contraste avec l’action proactive du Maroc au sein des institutions africaines.
Lors de ses précédentes mandatures au Conseil de paix et de sécurité, le Royaume a défendu de manière concrète les intérêts des peuples africains et a contribué à renforcer la stabilité régionale. Cette approche a permis au Maroc de se positionner comme un acteur crédible et engagé pour le développement et la sécurité du continent, à l’inverse du régime algérien, qui a longtemps utilisé l’Union africaine pour servir des agendas politiques étroits.
Au delà de la menace existentielle pour l’entité séparatiste sahraouie au niveau africain, celle-ci fait face à un risque supplémentaire: un possible classement par le Congrès américain comme organisation terroriste, rappelle Al Ahdath Al Maghribia. Cette menace découle de rapports internationaux et d’analyses démontrant les liens entre la direction du Polisario et des groupes terroristes actifs dans la région du Sahel, tels que l’État islamique ou Al-Qaïda, sous la protection de l’Algérie.
Selon Joe Wilson, membre du Congrès américain, cette mesure viserait à contrer les réseaux terroristes opérant dans le sud du continent, utilisant notamment des drones iraniens et des voies de transit dans le Sahara pour soutenir des factions extrémistes. Ces informations confirment les conclusions d’instituts de réflexion comme le Hudson Institute, qui considèrent le Polisario non comme un mouvement de libération, mais comme une milice armée alimentant l’instabilité régionale au service d’intérêts étrangers.








