Selon un communiqué signé du secrétaire général du PAM, la réunion de Mohammédia qu'il a lui-même convoquée a pour objectif d'examiner deux principaux points: le rapport de la Commission nationale d'arbitrage et d'éthique et les derniers développements de la situation interne du parti.
"Nous nous attendons à ce qu'une avalanche d'autres sanctions tombent contre les militants du groupe de l'Avenir,", affirme, pour Le360, un membre du PAM, critique envers le secrétaire général, et qui a décidé de boycotter cette rencontre prévue à Mohammédia. Ce membre du PAM, cadre du parti, estime que le rapport de la Commission d'arbitrage est nul et non avenu, car cette commission n'a entendu que le point de vue de Hakim Benchamach.
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"Le groupe de l'Avenir est juridiquement dans son droit puisque, a-t-il ajouté, le tribunal a donné raison à la Commission préparatoire du 4e congrès, qui s’était réuni à Agadir. On est dans notre droit en décidant de convoquer le prochain congrès à la date du 27 septembre", explique cet interlocuteur.
Suite à l'actuelle crise qui secoue le PAM, Benchamach a déjà congédié 9 des 12 coordinateurs régionaux du parti, et limogé non seulement Samir Koudar, président de la Commission préparatoire du congrès, mais aussi le président du Bureau fédéral, Mohamed El Hammouti, ainsi que d'éminents membres du Bureau politique, comme Ahmed Akhchichine et Aziz Benazzouz.
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De l'avis de nombre observateurs, dans cette grave crise qui secoue actuellement le PAM, une médiation peut toutefois encore être envisagée, grâce aux bons offices du Conseil national, que préside Fatima-Ezzohra Mansouri.