Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et président de la COP21 a ouvert cette conférence qui entame sa deuxième semaine en tenant dans la main "le brouillon" de cet accord préparé dimanche. Avec au passage, un petit sourire complice à son homologue marocain Salaheddine Mezouar, le futur président de la COP22 prévue en novembre 2016 à Marrakech.
Fabius autant que Mezouar ont plaidé pour la conclusion rapide de cet accord. "Nous sommes au terme d'un cycle de négociations depuis quatre ans. Le temps est à la flexibilité et au compromis courageux. Il s'agit de faire des concessions mutuelles qui transcendent les intérêts individuels du moment et privilégient l'intérêt collectif à long terme", a affirmé dans un discours Mezouar, président du segment ministériel de la COP21 à Paris.
"L'accord souhaité, a-t-il dit, doit être bénéfique pour toutes les parties, notamment les pays en voie de développement y compris les pays d'Afrique et d'Amérique latine les moins avancés, ainsi que les petits états insulaires les plus vulnérables face au dérèglement climatique".
La question du financement pour les pays en voie de développement et le mécanisme de contrôle de l'accord restent les seuls points en suspens à Paris pour un accord qui permettrait de juguler un réchauffement de la terre ne dépassant pas les 2 degrés à l'horizon 2020.