Convergence et évaluation des politiques publiques: Mohcine Jazouli dévoile les axes de son plan d'action

Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l’investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, présentait,  devant les membres de la Chambre des conseillers, la stratégie du gouvernement pour promouvoir les investissements au Maroc, mardi 14 juin 2022. . Brahim Moussaaid / Le360

Le 15/06/2022 à 13h30

VidéoLe gouvernement s’est engagé à développer les investissements dans les secteurs public et privé, à travers des chantiers structurants qui prennent en compte la bonne gouvernance, la convergence, la transparence et l’efficience, a déclaré le ministre délégué chargé de l’investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques.

Mohcine Jazouli a présenté hier, mardi 14 juin 2022, pour la première fois devant les membres de la Chambre des conseillers les grands axes de la stratégie du gouvernement en matière d'évaluation et de convergence des politiques publiques.

«Nous avons créé une administration nouvelle, capable de dynamiser et de mettre en œuvre les politiques publiques et leur convergence, en conformité avec les recommandations du nouveau modèle de développement et les orientations du roi Mohammed VI», a-t-il fait savoir.

Ce travail se fait en coordination, a-t-il ajouté, «avec tous les départements ministériels, à travers des commissions de travail regroupant les deux secteurs, public et privé».

Le groupe de la CGEM à la Chambre des conseillers a salué la mise en place de cette stratégie, car elle serait à même d’améliorer considérablement l’efficacité des investissements.

«En dépit de l’importance des investissements au Maroc, nous déplorons leur manque d’efficacité», a souligné Youssef Alaoui, le président du Groupe parlementaire de la CGEM à la Chambre des conseillers, dans une déclaration pour Le360. «Nous espérons qu’avec ce ministère, il y aura une meilleure convergence et davantage d’efficience des investissements, pour doper la croissance», a-t-il ajouté.

«Avec ces chiffres, nous nous demandons pourquoi le Maroc ne réalise pas des taux de 6 et 7% de croissance par an», a regretté le représentant de la CGEM.

«Nous voulons que ce département joue son rôle et relève les défis afin que ces investissements nous assurent des emplois adéquats et créent une valeur ajoutée sociale», a pour sa part déclaré la conseillère parlementaire du groupe de l’Union marocaine du travail (UMT).

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 15/06/2022 à 13h30