La course à la succession d’Asmaa Rhlalou à la tête de la commune urbaine de Rabat est lancée. Élue du RNI, la présidente du Conseil de la Ville a dû quitter ses fonctions, suite à une série de crises qui ont ébranlé cette assemblée depuis son élection, en septembre 2021.
En validant la démission d’Asmaa Rhlalou, Mohamed Yacoubi, wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, a annoncé la dissolution du bureau de la mairie, tout en fixant la période du 16 au 20 mars comme délai au dépôt des candidatures à l’élection d’un nouveau président du Conseil de la Ville de la capitale.
Au Rassemblement national des indépendants (RNI), dont est issue la présidente sortante, on est décidé à conserver la gestion communale de Rabat. C’est pourquoi le parti que préside Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, défend la candidature de Fatiha El Moudni, secrétaire générale du bureau sortant.
Grâce à l’accord tripartite qui avait été conclu au lendemain des élections du 8 septembre 2021, Fatiha El Moudni bénéficie donc du soutien de la majorité municipale, composée du RNI, du Parti authenticité et modernité (PAM) et du Parti de l’Istiqlal (PI).
Alors que les partis de la majorité viennent de désigner leur candidate à ce scrutin communal, Al Akhbar rapporte, ce mardi 19 mars 2024, que ceux de l’opposition se trouvent toujours en quête de candidats, des profils à même de pouvoir rivaliser avec celui de Fatiha El Moudni dans cette course électorale.
D’après des interlocuteurs interrogés par le quotidien, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) s’apprête à désigner Hassan Lachgar, le fils de Driss Lachgar, premier secrétaire de ce parti. Député au Parlement, Hassan Lachgar avait perdu le duel qui l’avait opposé à Asmaa Rhlalou, en 2021.
Même si sa candidature n’a pas encore été officialisée, les chances de Hassan Lachgar de succéder à Asmaa Rhlalou restent faibles, alors que les élus de la majorité sont actuellement engagés dans leur soutien à Fatiha El Moudni, leur candidate issue du RNI.