Conseil de Casablanca: Nabila Rmili sous le feu des critiques

Lors d'une session ordinaire du conseil communal de la ville de Casablanca, présidé par la maire Nabila Rmili

Lors d'une session ordinaire du conseil communal de la ville de Casablanca, présidé par la maire Nabila Rmili.

Revue de presseLes conseillers des partis de l’opposition n’ont pas hésité à quitter, jeudi, la salle où se tenait la session extraordinaire du Conseil de Casablanca. Ceci, en raison du «manque de sérieux» de la maire de la ville, Nabila Rmili. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 28/11/2024 à 21h51

La gestion de la maire de Casablanca, Nabila Rmili, n’est pas du goût des partis de l’opposition qui siègent au conseil de la ville. Ces derniers l’ont manifesté lors des travaux, jeudi, de la session extraordinaire du Conseil de Casablanca. Les conseillers du PJD, de l’USFP et du PSU ont quitté lesdits travaux, indique le quotidien Assabah dans son édition du vendredi 29 novembre. Ceci, en protestation contre ce qu’ils ont qualifié de «manque de sérieux» de Rmili et «après épuisement de toutes les voies de dialogue». Une position formalisée dans un communiqué mais qui manque d’arguments.

En fait, l’opposition reproche à la maire la multiplication des sessions extraordinaires et la tenue de réunions des commissions thématiques à un rythme «effréné». Le tout dans «l’improvisation» et «le manque de clarté», disent-ils. Les partis de l’opposition accusent la présidente d’imposer ses décisions en entretenant le flou, empêchant ses adversaires de suivre le cours des travaux engagés.

Pour Nabila Rmili, cette cadence est dictée par l’agenda chargé du conseil et le grand nombre de projets sur lesquels la mairie doit plancher dans une ville devenue un chantier à ciel ouvert. Pour les opposants, la dynamique nouvelle jure avec le «rythme habituel des travaux du conseil de la ville observé depuis 2003».

Les concernés brandissent aussi des soupçons liés à de supposées «irrégularités», parmi lesquelles l’absence de documents cruciaux relatifs à plusieurs projets inscrits à l’ordre du jour, rendant ainsi difficile l’adoption de décisions «éclairées» mais aussi la «précipitation» dans les votes sans une discussion approfondie des sujets abordés.

Alors qu’ils sont censés défendre le processus démocratique et leur statut d’élus, les représentant des partis de l’opposition en ont en appelé à une intervention du wali de Casablanca, Mohamed Mhidia, contre Nabila Rmili, leur présidente. On marche sur la tête.

Par Walid Ayadi
Le 28/11/2024 à 21h51