Après cinquante ans de complots et de coups tordus, les caporaux algériens récoltent aujourd’hui les fruits amers de leur créature polisarienne, qu’ils ont enfantée pour déstabiliser le Royaume du Maroc et porter atteinte à son intégrité territoriale.
La cynique phrase du «caillou dans la Babouche Marocaine», lancée par le non moins cynique Boumédiène, s’est heurtée au mur et a rebondi dans le camp algérien, rapporte Assabah de ce lundi 10 janvier 2025.
Les généraux d’Alger se retrouvent aujourd’hui confrontés aux milices armées qu’ils ont parrainées, pour qu’elles deviennent un instrument de violence et de crime organisé, dans la région de l’Afrique du Nord et du Sahel.
Il y a deux jours, en effet, les camps de Tindouf ont connu des confrontations sanglantes entre les milices du Polisario et des militaires algériens.
À l’origine de ces affrontements, le trafic de drogue, monopolisé par certains dirigeants du Polisario.
Ces confrontations armées ne sont pas un cas isolé, car elles reflètent un profond changement dans la conscience du régime algérien vis-à-vis du Polisario,vu comme une source de danger, le front séparatiste pouvant échapper au contrôle du bureau de coordination militaire de Tindouf.
Et ce, d’autant que les dirigeants du Polisario ne cachent pas leur amertume, face à ce qu’ils considèrent comme un «contrôle strict et exagéré auquel ils sont assujettis par l’armée algérienne», relaie Assabah, selon lequel «leur mécontentement est tel que certains d’entre eux n’ont pas hésité à appeler à la rébellion contre les diktats du bureau de coordination militaire».
À cette tension militaire à Tindouf, s’ajoute une vague de protestation dans les rangs des sahraouis civils, à l’encontre des violentes agressions perpétrées par les autorités algériennes contre des étudiantes sahraouies, dans la région d’El Bayadh, relevant de la wilaya de Mécheria, en Algérie.
Cette répression a fait plusieurs blessés parmi ces étudiantes, coupables d’avoir réclamé «l’amélioration de leurs conditions de vie et des méthodes d’enseignement».
Des images relayées par les réseaux sociaux montrent des traces de violences subies par les victimes, «au sein même de l’établissement scolaire où certaines élèves algériennes se sont associées aux forces de l’ordre pour tabasser leurs camarades sahraouies», écrit le quotidien.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte