Concours dans l’enseignement limités à 30 ans: premier essai réussi selon Chakib Benmoussa

Chakib Benmoussa revient sur l'organisation du premier concours de recrutement des enseignants dont l'âge des candidats a été limité à 30 ans, lors de la séance des questions orales, lundi 3 septembre 2022.

Chakib Benmoussa revient sur l'organisation du premier concours de recrutement des enseignants dont l'âge des candidats a été limité à 30 ans, lors de la séance des questions orales, lundi 3 septembre 2022. . Brahim Mousaaid / Le360

Le 03/01/2022 à 19h22

VidéoChakib Benmoussa, ministre de l’Education nationale, du Sport et du Préscolaire a réussi, ce lundi 3 janvier au Parlement, à convaincre un grand nombre de députés quant au bien fondé de sa décision de limiter à moins de 30 ans l’âge des candidats aux concours de recrutement dans l’enseignement.

Selon le ministre, l’organisation de ce premier concours, réalisé sous cette condition d’âge, a été une «parfaite réussite». Les résultats officiels seront affichés dans la soirée de ce lundi 3 janvier 2022, a affirmé Benmoussa au terme de la séance des questions orales relevant de la Chambre des représentants. Un total de 91.000 candidats contre 186.000 l’an dernier se sont présentés à ce concours. Résultat des courses, se sont 17.000 candidats dont 64% possèdent un diplôme avec mention, qui ont réussi.

«Ce premier concours destiné au recrutement des futurs enseignants a été positif à plus d’un titre. Nous voulons rajeunir les cadres et les compétences de l’enseignement», a lancé Chakib Benmoussa, indiquant que les lauréats de ce concours d’entrée aux centres de formation des enseignants seront affectés, dès la fin de la première année de la formation, pour exercer, alors que la 2e année du cycle pédagogique sera dédiée à une formation en alternance entre la théorie et la pratique.

Le ministre a promis de faire une «évaluation approfondie» de cette expérience des concours ouverts aux candidats de l’âge de 30 ans maximum.

Lors de cette séance des questions orales, la première de cette année 2022, le ministre de l’Education nationale a également été interrogé longuement sur la rentrée des classes après les vacances face à la situation liée au variant Omicron au Maroc. Chakib Benmoussa a assuré que son département «privilégie l’enseignement en présentiel», annonçant un protocole sanitaire reposant sur trois scénarios applicables par les académies en fonction de la situation épidémiologique locale.

Le premier cas concerne l’application du choix de l’enseignement présentiel des élèves quand la situation est «stable et normale», alors que second scénario porte sur l’alternance, entre présentiel et distanciel quand la situation sanitaire se dégrade localement. Le choix du distanciel, 3e scénario, sera adopté quand la situation locale devient dangereuse.

Aux termes de cette feuille de route, a ajouté Chakib Benmoussa, une série de mesures liées aux restrictions ont été aussi adoptées. Il s’agit de «fermer pour 7 jours une classe dès la contamination avérée de 3 élèves, de fermer pour 7 jour une école dès que 10 élèves se voient contaminés et l’isolement pour 7 jours de tout professeur contaminé». Le ministre a répondu que l’enseignement présentiel sera privilégié tant que le situation le permet, assurant que son département et les académies régionales veilleront sur le respect strict des mesures de lutte contre la propagation d’Omicron.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 03/01/2022 à 19h22