Ce sujet a en effet dominé largement le débat, ce lundi lors de la session des questions orales à la Chambre des représentants, alors que le ministre invité à cette séance était celui de l’Intégration économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des compétences, Younes Sekkouri.
Faisant valoir le volet des attributions et des compétences, Younes Sekkouri s’est refusé à répondre aux députés, précisant que cette tâche revient en premier lieu au ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, l’auteur de la décision contestée.
Selon des députés, Chakib Benmoussa prévoit de s’exprimer prochainement sur les télévisions publiques. Les députés de l’opposition, Loubna Sghiri (PPS) et Mohamed Mohamed Moubdie (MP), n’ont pas ménagé le ministre, estimant «illogique et insensée» sa décision de limiter l’âge des concours à 30 ans au plus.
Le député Mohamed Hjira du PAM, a quant à lui critiqué implicitement la mesure, indiquant que son groupe parlementaire se réunira pour évaluer la situation. De son côté Youssef Chérine, député du RNI, estime que le ministre Chakib Benmoussa va rompre le silence pour informer des raisons qui ont motivé cette décision et des suites à lui donner.
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A propos de la stratégie de l’emploi que Younes Sekkouri compte adopter durant son mandat, ce dernier a indiqué que la dynamique s’appuiera sur une charte nationale de l’emploi, qui sera conclue prochainement parallèlement au développement des divers écosystèmes et à la promotion des petites entreprises créatrices d’emplois.
«Il y a quatre piliers sur lesquels repose la stratégie de l’emploi, à savoir la promotion et l’élargissement des activités sectorielles, la formation des compétences (pour les nouvelles technologies), les investissements publics et privés et la réforme du code de travail», a affirmé le ministre dans une déclaration pour Le360.
Le département de Younes Sekkouri compte également développer les villages de métiers dans chacune des douze régions du pays. Un nouvel institut de formation des compétences verra le jour en 2022. «En partenariat avec les syndicats, nous allons poursuivre le dialogue pour introduite des réformes sur le code du travail», a également souligné Younes Sekkouri, affirmant que la problématique de l’investissement fera l’objet d’un important exposé au cours du prochain conseil de gouvernement.