D’après le quotidien, l’institution législative a reculé à la 85ème place au titre de l’année 2024 alors qu’elle était classée à la 77ème place l’année d’avant. Et ce, même si cet indice fait référence à toutes les institutions.
Le CGGI, explique le quotidien, rend notamment compte de la capacité de l’institution législative à assurer une bonne coordination avec les autres institutions, ainsi que de la capacité de ces institutions à assurer la mise en œuvre des textes législatifs.
Sur le plan global, poursuit le quotidien, le Royaume perd 8 places et se classe 70e sur un total de 113 pays couverts. Le calcul de l’indice global CGGI s’appuie sur sept facteurs, explique Assabah. Il s’agit en premier lieu du leadership et de la vision du pays concerné, ensuite à sa capacité de mettre en place des politiques solides et d’adopter des lois fortes et applicables à tous, et enfin de l’existence ou pas d’institutions fortes.
L’indice global CGGI s’intéresse également à la gestion financière du pays concerné et son degré d’attraction en tant que marché économique, ainsi qu’à son influence mondiale, son soft power, son image à l’international et sa capacité à prendre en charge sa population et à l’accompagner sur le chemin du développement.
Ce dernier facteur comporte des indicateurs tels que l’éducation, la santé, le degré de satisfaction des citoyens vis-à-vis des services publics, la sécurité, la protection de l’environnement, la mobilité sociale, la redistribution équitable des richesses et l’absence de discrimination.
Dans le détail, poursuit le quotidien, le Maroc est classé 45ème mondial en termes leadership et de vision de l’Etat, en régression d’une place. Il est 73ème, selon la force de ses politiques et la puissance de ses lois (-10), 85ème en matière de force de ses institutions, 58ème lorsqu’il s’agit de la gestion financière, 62ème pour ce qui est de l’attractivité de son économie, 67ème en matière d’influence et soft power à l’échelle mondiale et 77ème au niveau du développement humain.
Le quotidien relève que, s’agissant de l’attraction de son marché, facteur qui englobe, entre autres, la législation relative à la propriété, l’environnement macroéconomique, l’attractivité de l’investissement, les infrastructures logistiques et la législation et la réglementation relative aux entreprises, le Royaume a perdu 17 places en une année.
Malgré ce recul de 8 places sur l’indice global, souligne le quotidien, le Royaume reste mieux classé que ses voisins immédiats. Dans la région MENA, il est classé quatrième, derrière les Emirats arabes unis, classés 14èmes au niveau mondial, l’Arabie saoudite (38ème) et la Jordanie (64ème).