Berlin: la Communauté des Nations a pris acte du leadership spirituel et temporel incarné par le roi Mohammed VI

André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI, prend la parole au Bundestag, à Berlin, le 18 octobre 2022.  . MAP

La Communauté des Nations a pris acte du leadership spirituel et temporel incarné par le roi Mohammed VI, a indiqué André Azoulay, conseiller du Roi, à Berlin, mardi 18 octobre dernier.

Le 20/10/2022 à 08h09

S’exprimant au Bundestag, dans le contexte d’une conférence organisée par la Fondation Konrad Adenauer pour débattre des «défis que connaît l’espace euro-méditerranéen dans le contexte international d’aujourd’hui», André Azoulay a insisté sur «le leadership spirituel et temporel incarné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI au sein de la Communauté des Nations».

Une Communauté des Nations «qui a pris acte de l’engagement pionnier, volontariste et consensuel du Maroc pour la place faite à l’altérité et au respect de toutes nos diversités dans le droit fil de nos fondamentaux historiques, culturels et traditionnels», a poursuivi André Azoulay.

Au cours d’une intervention de plus d’une heure, le conseiller du Roi a souligné «la cohérence et l’impact des dispositions structurelles mises en place par le Maroc dans cette perspective et en premier, le préambule de la Constitution votée par le peuple marocain en juillet 2011», a déclaré le conseiller, «un préambule dont le verbatim mentionne sans exception, ni frilosité la spécificité des différentes civilisations qui ont nourri et forgé la très riche singularité de la société marocaine d’aujourd’hui».

«C’est dans la même dynamique qu’il faut lire et comprendre l’exceptionnel impact national et international qu’ont eus l’inauguration historique en janvier 2020 par Sa Majesté le Roi de Bayt Dakira à Essaouira, ou la réécriture et la révision des manuels scolaires, qui désormais enseignent à nos enfants l’intégralité de leur histoire», a ajouté le conseiller du Roi.

André Azoulay a rappelé qu’en mars 2009, le roi Mohammed VI avait déclaré que «sa lecture de l’holocauste et celle du peuple marocain ne sont pas celles de l’amnésie, elles sont celles d’une blessure mémorielle inscrite dans l’un des chapitres les plus douloureux dans le panthéon du patrimoine universel».

«Ces mots et ces phrases prononcés au Maroc, en terre d’Islam, ont une résonance particulière aujourd’hui, dans cette salle du Bundestag, à quelques centaines de mètres de l’espace qui a vu Hitler prendre le pouvoir», a-t-il lancé, en invitant les personnalités politiques allemandes présentes et l’assistance à «prendre la juste mesure du degré de maturité, d’esprit de responsabilité et de conscience éthique et universelle qui caractérisent et donnent corps et réalité à la voie exaltante et exemplaire que le Maroc a choisi d’emprunter et de privilégier».

«Parler à Berlin et dans l'enceinte du Bundestag de la diversité que le Maroc a eu le talent de mettre au cœur de sa modernité sociale, n’est pas un exercice ordinaire», a déclaré André Azoulay.

Saluant la présence à ses côtés du Norbert Lammert, qui a présidé le Bundestag de 2005 à 2017 et qui aujourd’hui dirige la Fondation Konrad Adenauer, ainsi que celle de Armin Laschet, l’un des leaders de l’Union pour la Démocratie Chrétienne et ancien candidat à la succession de la Chancelière Angela Merkel, André Azoulay a rendu hommage à l’ambassadrice du Roi en Allemagne, Zohour Alaoui, pour sa participation et sa contribution à l’organisation et à la réussite de cette conférence.

Le 20/10/2022 à 08h09