Benabdelkader remet en question les données de Transparency

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Revue de presseKiosque360. Mohamed Benabdelkader estime que les données communiquées par Transparency sont relatives et exceptionnelles. Il affirme qu’elles ne peuvent être un indicateur de l’efficacité de la stratégie marocaine de lutte contre la corruption.

Le 31/01/2018 à 00h15

Le ministre de la modernisation de la fonction publique s’étonne de l’approche négative avec laquelle certains acteurs abordent le travail gouvernemental ou l’action de certaines administrations nationales. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte les propos de Mohamed Benabdelkader dans son édition du mercredi 31 janvier, indique que ce dernier a déclaré que les chiffres et les rapports publiés par certaines organisations non-

gouvernementales restaient des indicateurs relatifs et exceptionnels.

Le ministre fait référence aux derniers chiffres communiqués par l’ONG Transparency. Intervenan

t dans le cadre d’une journée de travail organisée par le groupe parlementaire du mouvement populaire, Benabdelkader a assuré aux élus que l’indicateur de la corruption, présenté dans le rapport de Transparency et révélant que le Maroc avait reculé de deux rangs, ne pouvait être considéré comme un indice scientifique, fiable et précis de l’efficacité de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, ni comme un indicateur de la volonté du gouvernement de combattre ce fléau.

Le sujet est également évoqué par Assabah dans son édition de ce mercredi 31 janvier. Le quotidien précise que le ministre reconnaît que les efforts de Transparency ont permis de sensibiliser au danger de ce phénomène, mais qu'il a également mis en garde contre le fait de donner à ces indicateurs une dimension plus importante qu'ils n'en ont. 

Benabdelkader rappelle que plusieurs experts internationaux estiment que la corruption est appréhendée de façon sélective et discriminatoire et se résume à pointer du doigt le corrompu, soit les pays en voie de développement, qui campent aux dernières places des classements, sans inquiéter les corrupteurs représentés par les multinationales originaires des pays développés. Ces mêmes pays que les rapports désignent comme irréprochables.

Par Fayza Senhaji
Le 31/01/2018 à 00h15