Ce mardi 17 juin, au Palais des Nations à Genève, une quarantaine de nations ont unanimement réitéré leur soutien à la souveraineté pleine et entière du Royaume sur ses provinces du sud, dans le cadre de la 59ᵉ session du Conseil des Droits de l’Homme (CDH) de l’ONU.
Dans une déclaration solennelle lue par Omar Zniber, ambassadeur et représentant permanent du Royaume à Genève, le Groupe de soutien à l’intégrité territoriale du Royaume a mis en exergue l’engagement «constructif, volontaire et profond» du pays envers le système onusien des droits de l’Homme.
Zniber a souligné que le Maroc «cultivait depuis des années une coopération fructueuse avec le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, œuvrant sans relâche à leur promotion sur l’ensemble de son territoire», rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce 18 juin.
L’ambassadeur a également rappelé l’accueil favorable réservé par le Conseil de Sécurité de l’ONU dans ses résolutions concernant le Sahara en saluant le rôle clé des commissions régionales des droits de l’Homme à Dakhla et Laâyoune.
Le groupe s’est, par ailleurs, félicité de la collaboration harmonieuse du Royaume avec les mécanismes des procédures spéciales du CDH.
Dans son communiqué, le Groupe de soutien a également salué l’ouverture de multiples consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, qualifiant cette dynamique de «levier essentiel pour stimuler la coopération économique, les investissements et le développement local au bénéfice des populations».
Sur le plan politique, le texte réaffirme que la question du Sahara relève exclusivement du traitement par le Conseil de Sécurité, lequel reconnaît la pertinence du plan d’autonomie marocain.
Une initiative jugée «sérieuse et crédible» pour résoudre ce différend régional de manière définitive, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
Le Groupe a exprimé son soutien sans réserve aux efforts onusiens visant à relancer le processus politique, conformément au cadre établi lors des tables rondes de Genève et aux résolutions du Conseil de Sécurité, notamment la résolution 2756 du 31 octobre 2024.
Celle-ci prône une solution politique «réaliste, pragmatique et durable», fondée sur le consensus.
En conclusion, Zniber a insisté sur le fait que «la résolution de ce différend contribuera indéniablement à répondre aux aspirations légitimes des peuples africains et arabes en matière d’intégration et de développement».
Une vision que le Royaume, par ses efforts sincères et soutenus, s’emploie à concrétiser, a-t-il conclu.








