Les talentueux artisans marocains souffrent en Algérie, où les autorités locales s'acharnent sur eux, allant jusqu'à leur faire des procès fabriqués de toute pièce pour les humilier, rapporte Assabah dans son numéro de ce mercredi 21 septembre. Et de citer les cas de 84 ressortissants marocains arrêtés dernièrement en Algérie. Selon le quotidien, "ces artisans ont été longuement détenus puis condamnés au motif qu'ils sont des émigrés clandestins".
Cet étrange et honteux comportement, soulignent les observateurs, rappelle les pratiques d'Israël vis-à-vis des ouvriers palestiniens. Quel tort ont donc commis ces ouvriers qui ont choisi de s'installer dans ce pays frère pour répondre, d'ailleurs, à une forte demande du marché algérien?
Il faut aussi rappeler que les accords maroco-algériens concernant la main-d'œuvre marocaine en Algérie sont toujours en vigueur.De même, sur le plan du droit international, il est clair que le régime miliaire algérien ne respecte pas ses engagements et est dans l'illégalité. Aujourd'hui, le régime militaire algérien priviégie la main-d'œuvre chinoise, afghane ou pakistanaise et rejette les artisans marocains.
Sur son site, ajoute Assabah, le ministère de la Défense algérienne a récemment consacré la totalité de ses informations à 18 cas de trafic de drogues venant du Maroc, tout en prenant soin d'occulter le fait que ce régime exporte, depuis ses laboratoires d'Alger, des millions de psychotropes.
Assabah conclut en rappelant le sort des milliers de ressortissants marocains, dépouillés de leur biens et de leur argent, qui avaient été expulsés d'Algérie, en 2014, le jour de l'Aid Al-Adha. Ces familles déportées ont d'ailleurs décidé de porter plainte devant les juridictions internationales.